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Bien agir pour mieux aimer

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Bien agir pour mieux aimer

Chers amis bonjour, François, expert de yoga et méditation.

Aujourd’hui je voulais partager avec vous une réflexion sur comment on peut s’y prendre afin de réagir afin de mieux aimer, et en particulier de mieux aimer nos proches, surtout si on a des gens avec qui on vit à la maison, ce peut être nos enfants, notre conjoint, et si ce n’est pas le cas, avec notre environnement social le plus proche, nos amis.

Comment faire?

Encore une fois, comment faire pour bien agir afin de mieux aimer?

Il n’y a pas longtemps, j’avais fait une vidéo sur comment mieux se connaître, et ensuite mieux agir.

Donc, au final, ça veut dire que pour mieux agir s’il faut mieux se connaître, on a peut être intérêt à bien se connaître et à bien s’aimer soi même pour ensuite pouvoir mieux aimer ses proches. C’est très important.

Ce qui veut dire qu’on a besoin de garder une place dans notre vie pour la pratique spirituelle, pour l’observation intérieure, apprendre à mieux se connaître, se comprendre, mieux savoir comment on fonctionne, qui on est, s’aimer, avoir plus de tendresse envers nous même.

Une connaissance indispensable

C’est très important, parce que comment donner quelque chose que l’on n’a pas déjà ?

Cette pratique spirituelle est très importante sinon on va avoir l’illusion qu’on va donner des choses à nos proches mais en réalité ça ne sera pas vraiment le cas, on va peut être être présent avec les gens sans forcément être là pour eux parce qu’on comprendra peut être pas comment on fonctionne, comment fonctionnent les autres, comment fonctionne l’être humain, et on va faire beaucoup d’erreurs dans nos actions. On ne va pas toujours agir de manière juste même si notre intention sera la meilleure qui soit, on fera le mieux possible à notre niveau mais en attendant on va toujours faire beaucoup d’erreurs dans nos actions.

C’est très important de se pencher sur l’étude du fonctionnement humain et on a un outil merveilleux qui est à notre disposition, c’est déjà…nous même !

Derrière, quand on engage ce chemin spirituel, on a souvent beaucoup d’obstacles majeurs qu’on retrouve tout le temps chez tout le monde dès lors qu’on commence une pratique spirituelle, en particulier, curieusement, tout d’un coup, on se trouve un sens du devoir assez exacerbé qui n’existait pas avant qu’on ait besoin d’entamer la pratique.

Par exemple, imaginons que ça fait longtemps que vous décidez de faire du tri dans vos papiers et jour après jour, semaine après semaine et mois après mois, ça fait des mois que vous devez faire ça, vous le faites jamais et au fond vous allez jamais le faire manifestement. Et tout d’un coup, comme vous vous mettez à une pratique spirituelle, tout d’un coup vous vous dites que c’est important de faire la pratique spirituelle mais les papiers à trier depuis tant de temps faut vraiment que je le fasse et ensuite j’aurai du temps pour la pratique spirituelle.

C’est ce genre de choses, vous voyez ?

Ou alors je dois rendre visite à mes parents alors que d’habitude je vais les voir très peu et on fait pas vraiment attention à ça et on n’y va pas de manière réglée. D’un coup on se dit qu’il faut pratiquer mais qu’il faut aussi être près des siens sinon ça ne sert à rien.

Et quand c’est comme ça, finalement on fait rien du tout. C’est ni plus ni moiins qu’une tromperie du mental qui cherche à nous divertir, pour nous empêcher de reprendre le contrôle.

La survie du mental

Le mental, jusqu’à maintenant, il vous a emmené où il voulait et il veut surtout pas perdre le contrôle.

Il faut donc faire très attention à ça, et si vous êtes face à des choses comme ça, il faut savoir le reconnaître pour ne pas se faire piéger et avoir cette discipline, ce courage, de laisser un peu sa famille de côté, alors c’est pas forcément très longtemps, une fois par jour, une demi heure, s’isoler dans une pièce et ne pas être avec son conjoint, ses enfants pendant ce temps là, être à ce qu’on fait, dans sa pratique spirituelle et ça peut être une fois par semaine. Si je fais « 2 mois pour une vie nouvelle », une fois par semaine je vais passer un instant pour suivre le module avec mon enseignant, moi par exemple, et les autres pratiquants. Pendant ce temps ma famille va être seule.£

Il faut avoir le courage parfois de s’éloigner un peu de ses proches pour aller chercher toutes les plus belles choses au fond de soi même pour pouvoir développer cette capacité à avoir énormément d’amour et de tendresse pour soi même et ensuite être en mesure, être capable de redistribuer toutes ces richesses du cœur autour de nous et en particulier à nos proches.

Si on ne le fait pas, on aura peut être l’illusion de pouvoir donner des choses, mais on se rendra peut être pas forcément compte que ce qu’il se passe est pleinement là, présent, pour eux.

Quelle priorité?

Il faut mieux être un peu moins longtemps avec ses proches et que quand on est là, on l’est vraiment entièrement pour eux. Là, ça nous permet, effectivement, de mieux aimer ses proches.

Donc faites une priorité à la pratique, ce sera un grand cadeau que vous allez vous faire à vous-même et à vos proches. Vraiment ils le sentiront que vous avez une qualité d’amour qui est encore plus grande que celle que vous pouviez avoir avant, ce sera notable et vous allez avoir des retours même là-dessus.

N’ayez pas peur de ça, c’est comme ça qu’il faut vous y prendre.

En tout cas ce sont des réflexions qu’on peut développer ensemble, si toutefois vous ne faites toujours pas partie du programme, intéressez vous à ce programme, positionnez vous pour une prochaine session qui aura lieu à partir du mois d’avril, je sais pas encore si ça se fera en présentiel ou si on utilisera un peu les outils modernes comme internet pour diffuser une partie de la formation, mais cette formation va perdurer donc intéressez vous à ça.

Si vous avez aimé la vidéo, cliquez sur J’aime et n’hésitez pas à laisser un commentaire, par exemple une question, j’y répondrai. N’oubliez pas de vous abonner également !

A bientôt pour une prochaine vidéo mes amis, au revoir !

Soyez là, bien là…

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Soyez là, bien là…

Tout est impermanent.

Et à ce sujet, par rapport aux choses auxquelles on est attaché, les choses que l’on souhaite, désire et que l’on n’a pas toujours spontanément, d’emblée. On a parfois besoin de fournir beaucoup d’efforts voire de souffrir, d’accepter un certain nombre de privations, de faire des efforts pour obtenir certaines choses que l’on souhaite.

C’est vraiment une souffrance. Une forme de souffrance qui est liée au fait de produire tous ces efforts pour obtenir ce que l’on souhaite.

Une fois qu’on a les choses, eh bien on peut expérimenter une autre forme de souffrance qui est de craindre de perdre ce qu’on a mis du temps à acquérir.

Mais à un moment ou un autre, on sera confronté à cette souffrance de quitter ça aussi : nos possessions, les êtres que l’on aime, de toutes façons. Et dans le meilleur des cas ce sera au moment de la mort, mais ce sera peut être avant. De toute façon, à un moment ou un autre, ça arrivera. C’est comme ça. On doit comprendre aussi cette chose là et profiter des choses quand elles sont là. En être heureux. Et très souvent on cours après un bonheur illusoire.

Un futur illusoire

C’est comme si on mettait entre les mains d’un futur illusoire notre bonheur.

Comme si on ne pouvait jamais l’attraper, qu’il nous échappait. On court après. Et même si on a ce qu’on voulait, on veut autre chose, on n’est jamais pleinement satisfait.

C’est-à-dire que là, vivement Noël. On n’est pas là, on est déjà à Noël alors que Noël n’existe pas encore. Et puis quand on sera à Noël, vivement le jour de l’an, parce qu’on va se réunir en famille, machin, ceci, cela. Et quand on sera au jour de l’an, vivement telle date parce que tel ami viendra nous voir, ça fait longtemps qu’on l’a pas vu, etc.
Ensuite vivement les grandes vacances, au bout d’un moment on veut retourner au travail, et ainsi de suite. Ça n’arrête jamais.

En gros, c’est vivement le cimetière ! Bah oui !

On est pressé d’aller au cimetière !

Mais en fait, il n’y a pas à s’inquiéter pour ça puisqu’on est déjà au cimetière. Parce qu’on est jamais vivant ! On ne vit jamais !

On est déjà des cadavres ambulants, des morts vivants, parce qu’on ne vit jamais l’expérience du moment. Donc on y est déjà au cimetière, pas besoin d’être pressé d’y aller, on y est déjà.


Pour rappel, si vous avez une quelconque question SVP,

prenez le temps au préalable de vérifier si la réponse ne se trouve pas sur la page contact

Libre des sources de distraction

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Libre des sources de distraction

Eh bien bonjour chers amis, François, expert de yoga et méditation.

Je vous retrouve aujourd’hui pour répondre à une question qui m’a été posée récemment, qui est de comment pouvoir échapper aux distractions, comment pouvoir se libérer des distractions, comment faire pour retrouver un peu de liberté et pas être emmené à droite à gauche et balloté sans arrêt, sans aucun contrôle.

La vraie question

La vraie question ne serait pas ça, ce serait plutôt comment ne pas être dépendant des distractions.

Extérieur ou intérieur?

Parce que les distractions, ou en tout cas les sources de distractions, elles sont de partout extérieurement parlant. Comment on peut rester stable intérieurement ? Parce que finalement, la distraction est où ? A l’extérieur ou l’intérieur ? C’est déjà une première question à se poser, il faut faire la différence entre la distraction elle-même et les sources de distraction. C’est déjà deux choses différentes.

Extérieurement, on a beaucoup de choses qui sont susceptibles de nous distraire, après, la distraction elle-même, c’est l’état dans lequel on se trouve, ça se trouve à l’intérieur plutôt qu’autre chose.

La distraction concerne tout le monde de toutes façons, qui que l’on soit. Que l’on habite en occident ou même en orient, parce que parfois on dit qu’en orient les gens sont plus zen, stables, ils ont une sérénité… Bon, mais c’est un peu le fantasme qu’on se construit et ça correspond pas forcément à la réalité, on voit qu’une partie des choses, celles qu’on a envie de voir, et en réalité ça fait partie de la nature humaine de se laisser entraîner par toutes les sources de distraction.

Et ça, ça a toujours existé de tout temps, parce que bien sûr aujourd’hui on a beaucoup de choses qui sont là pour stimuler nos sens, on n’a jamais eu autant de choses offertes comme source de distraction. Mais dans notre nature on est toujours très facilement distrait, ce qui veut dire qu’il y a 1000 ans, 2000 ans, eh bien si on n’était pas distrait par les mêmes choses qu’aujourd’hui, c’était d’autres choses, et le mental est suffisamment…j’allais dire habile, c’est pas ça, le mental se laisse facilement entraîner, c’est inhérent au mental de se laisser entraîner comme ça.

Est-on conscient?

La question n’est pas la distraction elle-même, être ou ne pas être distrait n’est pas la question, la question c’est une question, toujours pareil, de conscience. Est-ce qu’on est conscient d’être distrait ? Ou est-ce que finalement ça se fait envers et contre nous même sans même qu’on s’en rende compte.

Comment “faire”?

Quelle serait la chose à faire s’il y en avait une pour être vraiment là, vraiment présent, vivant, conscient de tout ce que la vie a à nous offrir sans être complètement éparpillé.

Commencez par cette chose là…

C’est simple, il y a juste une chose à se rappeler, c’est en lien avec une réflexion fondamentale qui est qualifiée comme telle, comme fondamentale, dans les philosophies orientales. C’est quoi la vie ? Pour savoir ce que c’est la vie, il faut être conscient de la vie. On peut, peut être, déjà commencer par prendre une habitude. Chaque matin au lieu de se lever, fumer sa cigarette, boire son café ou aller allumer son ordinateur, penser à ce qui va nous préoccuper dans la journée, on peut s’arrêter un moment et être conscient qu’on vient de se réveiller et que ma foi on peut toucher ce corps, il est là, on peut le toucher, et en quelque sorte on est vivant, on est toujours vivant et quand on sait qu’on est vivant, on est conscient qu’on est vivant.

C’est important de l’apprécier.

Oui: appréciez !

Je me suis amusé à regarder des statistiques, avant de faire cette vidéo j’ai réfléchi à ce sujet, je me suis amusé à aller voir combien de personnes en moyenne meurent chaque jour sur Terre. Il y a pratiquement 200 000 personnes par jour qui quittent leur corps, qui meurent comme on le dit communément, chaque jour.

A chaque fois qu’on se réveille, le lendemain matin, entre chaque matin, il y a 200 000 personnes qui sont mortes, nous on est toujours vivant ! On peut déjà apprécier ça, avoir conscience qu’on est encore vivant et qu’on jouit de cette condition d’avoir un corps humain et d’expérimenter tout ce qu’on est en train d’expérimenter.

On peut également aussi penser aux quelques personnes qui sont vraiment très importantes pour nous dans notre vie. On a toujours 2-3, 4 ou 5 personnes qui sont vraiment importantes pour nous. Est-ce que ces personnes sont toujours vivantes ? Si c’est le cas c’est super, parce que vous avez presque 200 000 personnes qui meurent chaque jour, vous avez pas loin d’un million de personnes par jour qui perdent quelqu’un qui leur est cher, quelqu’un qui compte parmi ces 4-5 personnes qui sont vraiment importantes pour nous.

Et nous aujourd’hui, à la fois on est encore vivant, à la fois les gens qui comptent pour nous sont encore vivants. Il faut savoir l’apprécier, et savoir apprécier que chaque jour qui est comme celui-ci est un jour privilégié finalement.

Tout ça pour dire qu’il ne faut pas prendre ça à la légère, c’est vraiment sérieux, parce que ça correspond à une réalité. La plupart d’entre nous pensent comme ça. Quelque part on le sait bien mais on est pas vraiment conscient, on se dit qu’il n’y a que les autres qui meurent et que ça ne nous concerne pas.

Alors qu’on est tous mortels, les autres sont mortels, vous êtes mortels, moi je suis mortel, tout le monde est mortel. C’est-à-dire que qui que nous soyons, qu’on ait envie ou pas, quelle que soit notre race, nationalité, condition, milieu socioculturel, sexe, habitudes, gloire, notoriété, nos possessions, qui que l’on soit, de toutes façons, nous sommes tous mortels, c’est sûr.

Se rappeler

Il faut qu’on se rappelle seulement que nous sommes clairement mortels. Il faut s’en rappeler très souvent.

Se rappeler qu’on est dans ce corps, dans lequel on expérimente cette vie humaine, c’est une vie qu’on ne fait que traverser avec une somme d’expérience que l’on fait, tout ça, un jour, à un moment ou un autre, un moment qui est d’ailleurs complètement incertain, ce peut être même aujourd’hui, mais à un moment, tout ça va disparaitre.

Pourquoi s’inquiéter?

De toutes façons, y a pas à s’en faire, si y a une chose dont on peut être sûr, c’est ça, le temps va faire son œuvre, et il y a finalement juste une chose à faire, attendre, tranquillement, ça va arriver.

Je prends ça un peu sur le ton de la plaisanterie, parfois on se tracasse beaucoup avec certaines situations, avec des personnes avec qui on peut se trouver en conflit, on ne supporte plus, ne sait plus comment faire. Là aussi, simplement, il faut être patient, attendre, c’est tout !

A un moment ou à un autre, ça va s’arrêter, un jour vous serez débarrassé, soit parce que vous allez mourir, soit parce que votre ennemi va mourir, soit parce que la situation va mourir d’elle-même.

Il ne faut pas s’inquiéter, à un moment ou un autre, les choses s’arrêtent tout le temps.

Donc si vous ne voulez plus être distrait, si vous voulez vous libérer de la distraction, eh bien il y a juste une chose à faire, c’est à chaque heure par exemple, c’est-à-dire que là il est 14h, je vérifie, je suis vivant.
Et je l’apprécie pleinement.
Parce qu’il y a une heure c’était 13h, maintenant 14h. En une heure, combien de personnes sont mortes ? S’il y en a 200 000 sur 24h, ça fait plus 8000 personnes sur Terre qui, pendant cette heure écoulée, sont mortes. Ou presque 30 000, 40 000 personnes ont perdu quelqu’un de proche pendant l’heure qui vient de s’écouler. Pour nous, ce n’est pas le cas. A chaque moment.

La force des habitudes

Et à toute heure, on peut vérifier ça. On peut prendre une habitude, à toute heure, de revenir à l’essentiel, de vérifier qu’on est toujours vivant, et d’apprécier ça, d’avoir ce qu’on appelle de la gratitude pour ça.

Si vous êtes continuellement conscient, si par exemple vous arrivez à un moment où non seulement vous êtes conscient de ça chaque heure, plusieurs fois par heure, vous êtes plus ou moins continuellement conscient, eh bien vous devenez vivant et vous appréciez les choses qui vous sont offertes de vivre. Vous devenez vivant parce que vous le savez que vous êtes vivant, quand vous savez que vous êtes vivant, vous êtes conscient que vous êtes vivant.

Appréciez cette existence humaine

Quand vous savez que vous êtes mortel, vous êtes conscient que vous êtes mortel, tout ça va ensemble. Et ça vous amène aussi à prendre conscience de votre dimension spirituelle, de comprendre que l’existence humaine est brève, on peut l’allonger un peu avec la pratique du yoga, mais de toutes façons à un moment ou un autre on va mourir, et si on est conscient de ça, à toute heure, à chaque minute, à chaque moment, eh bien dès qu’il se passe quelque chose dans notre vie, dès qu’on a un petit tourment, on se rappelle de ça, je suis mortel, je peux redevenir conscient et à tout moment aujourd’hui, être dans l’expérience du moment.
Et apprécier pleinement le fait d’expérimenter ce qui m’est donné d’expérimenter en ce moment.

Simplement il faut être à l’aise avec ça. La mort fait partie de la vie. Et ça peut nous amener aussi à nous questionner sur qui on est, au-delà de cette dimension physique, qui suis-je ?

Poussière d’étoile

Et j’avais un maître spirituel qui avait énoncé cette phrase et qui m’avait dit « vous êtes un agrégat de poussière d’étoile, vous êtes une poussière formée d’étoiles, qu’est-ce que vous craignez ? » Tout ça pour dire qu’évidemment nous, avec notre mode de perception, on perçoit ça comme solide, on le voit comme solide, définitif, ayant une existence propre, un caractère unique, mais en fait tout ça est en mouvement, il y a quelque chose qui va bien au-delà de cette apparence physique et temporaire, il y a quelque chose qui anime ça, qui fait qu’à un moment donné ça prend forme, il y a une certaine densité qui se forme, ça se réorganise d’une manière différente, à un moment donné ça s’arrête, on devient autre chose.

On n’est qu’un agrégat de poussière d’étoile, c’est tout.

Prendre conscience que ça nous amène à prendre conscience au-delà de cette dimension physique qu’il y a un mystère de la vie qu’il est intéressant d’explorer, avoir encore une fois une démarche spirituelle.

Aller plus loin…

Si vous voulez aller plus loin, bien sûr, je vous encourage à participer au programme « 2 mois pour une vie nouvelle » en particulier et toutes les choses que vous pouvez découvrir et qui vous semblent intéressantes, soyez curieux, soyez chercheur de vérité, pour découvrir tout ce qu’il y a autour de tout ça.

Pour conclure, encore une fois, pour se libérer de la distraction, soyez conscient que vous êtes vivant. A tout moment. Et apprécier ce qui vous est donné, de vivre là, maintenant, sans vous laisser vous emporter de partout. Revenez à votre souffle.

J’espère que vous avez aimé cette vidéo. Si c’est le cas, cliquez sur J’aime.
A bientôt pour une prochaine vidéo. Au revoir mes amis !

Milarepa disait ainsi : Immobile, tranquille…

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Immobile, tranquille…

Etre

Quand on dit qu’on ne fait pas, on n’est pas dans le faire, ni l’avoir, on est dans l’être.

Il y a être et être ! Haha… Parce que, je ne sais pas que dire au sujet de l’être, il y a être con par exemple ! Être désagréable, être intéressé, il y a tout ça !

En méditation, quand on parle d’être, on parle d’être à l’état naturel, c’est-à-dire revenir à son essence, à son être profond, véritable. Quand on parle d’être, on parle de ça. Parce que sinon le verbe être sur le plan mondain, on l’utilise beaucoup.

C’est s’établir dans sa nature propre, fondamentale. Et pour ça, on a besoin d’être complètement détendu. C’est pour ça que je vous dit à l’aise, détendu, relâché. C’est une condition préalable.

Comme un cadavre…

C’est Milarépa qui disait ça. Milarépa c’était un grand saint tibétain du XIe siècle, c’est pas si vieux que ça, juste mille ans !

Quand on voit comment une vie passe…

Milarépa s’est considéré peut être comme le plus grand saint de tous les temps dans la lignée tibétaine. Il a accompli des prodiges, il a vraiment marqué l’histoire. C’est vraiment parmi les plus grands. Il a donné des enseignements sous forme d’aphorismes, des trucs très courts et en même temps qui montent complètement à la tête.

Par exemple, au niveau de l’attitude à avoir, quand on dit à l’aise, détendu, il expliquait ça comme ça : « immobile, tranquille, comme un cadavre allongé dans un cimetière ».

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Discipliner le mental

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Discipliner le mental

En plus, toi tu me poses cette question :

faire 25 minutes sans support. Alors c’est pas un reproche parce que ça concerne tout le monde, mais toi en particulier, tu es beaucoup dans le questionnement.

Alors dans la méditation c’est à la fois une qualité et à la fois y a un écueil là dedans. Mais ça révèle aussi le fait que le mental est tout le temps en mouvement, et qu’il y a besoin d’apprendre à arrêter ce flux de pensées permanent.

Mais si on ne prend pas de support et qu’on dit faire sans support, en fait très rapidement il va se passer ce qu’il se passe d’habitude, il va y avoir plein de pensées qu’on s’en rende compte ou pas.

Et on ne va pas faire un véritable entrainement.

Ce dont on a besoin:

c’est d’être capable à volonté de pouvoir maitriser son mental, de le concentrer en un point ou en quelques pointes, c’est-à-dire là il y a une méditation avec plusieurs supports, on passe d’un objet de concentration à un autre, mais en attendant on est obligés de respecter quelque chose et de placer son attention sur quelque chose, tout le temps, de précis, décidé à l’avance.

Ça participe à la discipline. On voit bien qu’on a besoin de discipline, non ? Et que c’est difficile la discipline.

La discipline c’est aussi suivre quelque chose qui a été décidé ainsi et pas autrement.

Et ça, c’est développer une force, d’être capable de faire ça ensuite. On a besoin de s’entraîner.

Si vous êtes lyonnais, vous pouvez participer à un cours de yoga à lyon

Régulièrement des stages de yoga en Inde sont organisés pour les pratiquants ayant acquis un minimum de pratique de la méditation et: ou du yoga.

Le matérialisme spirituel

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Le matérialisme spirituel

Bonjour mes amis, François, expert de yoga et méditation.

Intellect et Intelligence

Je voulais vous parler aujourd’hui du matérialisme spirituel, tout ça pour vous dire que je l’ai développé un peu dans quelques vidéos récemment, on associe l’intelligence au plan intellectuel uniquement et que très souvent on pense qu’en ingurgitant un maximum d’informations sur tout ce qui touche à la sphère spirituelle, toute voie confondue, on va pouvoir avancer vraiment dans la réalisation de la nature de l’esprit, ce qui est complètement faux, on se limite complètement.
C’est important de suivre des enseignements, de réfléchir, mais c’est aussi important d’expérimenter l’observation intérieure pour arriver à comprendre comment l’esprit fonctionne, qui on est, pourquoi on est là, ce qu’on fait là et quel est le but de la vie humaine.

Tout ça, ça passe beaucoup par l’expérience, donc beaucoup de personnes sont très développées intellectuellement à un point tel qu’ils seraient tout à fait capables de faire des conférences qui pourraient sembler prodigieuses sur le domaine de la spiritualité sans pour autant avoir la moindre expérience, la moindre sagesse, discernement.

C’est très important de déjà comprendre ça et c’est aussi très important de choisir à un moment donné une voie spirituelle que l’on va approfondir, sinon si on se disperse, on risque de se perdre un peu, donc c’est bien d’avoir l’esprit ouvert pour autant, mais il faut avoir un fil directeur et choisir sa direction.

Sinon on va faire une indigestion encore une fois et on va être ni plus ni moins, comme d’habitude, dans la saisie. On ne fera que transférer notre problème qui est que notre mental saisit tout ce qui se présente à lui et on est entraîné comme ça sans aucun contrôle.

Donc c’est vraiment important de comprendre toutes ces choses là, d’avoir l’esprit ouvert mais d’avoir une voie que l’on suit au principal sans papillonner en permanence comme ça.

Une expression Divine

De manière à ce qu’à un moment donné ça vous amène à être vraiment développé spirituellement, c’est-à-dire être une expression vivante de toutes les qualités divines qui sont en vous, ces qualités fondamentales d’amour, de compassion, de joie spontané, pour être une lumière pour vos semblables, frères et sœurs qui vivent dans l’obscurité, qui en ont besoin et, à votre tour, pouvoir être une source d’inspiration pour les gens qui sont autour de vous et que les personnes qui sont ainsi touchées aient envie aussi ensuite de partager ça et de développer pour plus de paix et d’harmonie sur terre, mais aussi à un sens plus large, dans l’univers tout entier.

Je vous demande simplement de réfléchir un peu à ça, ou si vous avez une opinion de la partager avec moi, de faire un commentaire sous cette vidéo et si vous l’avez aimée cette vidéo, cliquez sur J’aime, si vous n’êtes pas encore abonné à la chaîne, faites le et à bientôt pour une prochaine réflexion. Au revoir mes amis !

Le karma yoga: bases de compréhension

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La karma yoga: bases de compréhension

Première étape: ne pas nuire à autrui

On doit toujours avoir ça de présent à l’esprit de se dire « ce que je fais ça va m’apporter du bien », mais toujours se poser la question « est-ce que ce que je fais ne va pas nuire à qui que ce soit ? »

Donc déjà, basiquement, c’est ça le karma yoga. C’est déjà de se poser la question, dans tout ce qu’on fait, est-ce que ça va nuire à quelqu’un ?

Basiquement, c’est éviter de nuire à quelqu’un.

Après, une seconde étape, on peut poser une intention d’aller plus loin et de souhaiter le bien d’autrui. Et de poser des actes pour le bien d’autrui.

On peut le faire étape par étape le karma yoga.

Faire attention dans tout ce qu’on fait, est-ce que c’est pas de nature à nuire à quelqu’un, première étape.

Et quand ça c’est devenu une habitude, un automatisme, c’est intégré chez nous, c’est déjà superbe, c’est énorme. Parce qu’on est très peu à faire attention à ça. Déjà on se situe vraiment dans une proportion d’êtres humains vraiment purs, qui, d’une manière relative, ont acquis une certaine pureté, suffisante.
Que cette habitude soit intégrée, je fais attention à ne nuire à personne, ou je fais mon mieux, parce qu’indirectement on nuira toujours à des gens, mais on fait de notre mieux.

Deuxième étape: souhaiter le bonheur pour autrui

Une fois qu’on a avancé là dedans, oui, porter une attention particulière pour avoir des souhaits afin que chacun puisse expérimenter du bonheur dans sa vie, le plus souvent possible.

Même à un niveau plus avancé de pratique, on peut prendre comme support le fait de croiser chaque être humain que l’on croise, voire chaque animal, chaque être vivant, physiquement, qu’on peut appréhender avec nos yeux. Chaque fois qu’on en croise, on se tourne vers cet être intérieurement, et on se répète intérieurement, sincèrement, avec toute notre âme, on se répète « puisses-tu être heureux »

Et on fait comme ça, à chaque fois.

Après si on fait ça tout le temps, naturellement il va venir un moment où ça va être automatique, on va produire des actions positives. On tourne notre esprit de manière tellement positive pour souhaiter du bonheur à autrui qu’automatiquement on va avoir des pensées positives envers autrui. Automatiquement on va faire des choses positives pour autrui.

mon activité est-elle vraiment bénéfique pour autrui?

En même temps, même si on est un karma yogi, il faut faire attention à développer notre discernement parce que parfois on peut penser faire du bien aux gens, œuvrer pour leur bien, et sans vraiment s’en rendre compte parce qu’on n’a pas de discernement, on fait le contraire, on leur fait du mal. Il faut aussi savoir quand est-ce que ce n’est pas approprié ce qu’on va faire.

Dit aussi d’une manière simple, par exemple Mère Teresa qui était un très grand karma yogi, elle disait « l’amour commence à la maison ». Souvent, on veut faire le bien autour de soi, on va distribuer des dons dans tel et tel organisme, où dès qu’il y a le Téléton, tout le monde se met à faire une promesse d’argent.

L’amour commence à la maison

Et puis on ne fait même pas attention à son conjoint.

Combien il y a de personnes qui vivent avec une femme qui est infirmière ou avocate ou n’importe quel autre métier. On vit ensemble avec cette personne, on dit qu’on aime cette personne, mais on échange tellement peu qu’on est incapable de se représenter quelle est sa vie 8 ou 10 heures par jour quand elle est au travail, déjà là on a un boulot à faire au niveau karma yoga.

Très basiquement, à la maison, avant de s’occuper de quoi que ce soit d’autre à côté, comment on peut faire le bien autour de soi à l’extérieur de sa maison si on ne le fait pas dans sa maison.

Chez soi aussi, le karma yoga, aussi, c’est pas partir de chez soi à toute vitesse le matin en disant « allez à ce soir chérie ! » sans dire au revoir. Le karma yoga c’est prendre sa chérie dans les bras, rester un petit moment uni en yoga, et puis dans ses sentiments on est là pour la personne, tu as besoin de tendresse, ma tendresse est là, et on le formalise.

C’est le début du karma yoga.

Combien de personnes ont des enfants, quand les enfants arrivent c’est nouveau, tout le monde s’émerveille, c’est des joujoux, on finit par se lasser et au bout de quelque mois déjà ça nous lasse. Même, au bout d’un moment on passe nos nerfs dessus, on les enferme, on les place devant la télévision pour ne pas les entendre, vivement qu’ils s’endorment.

Très vite on se lasse, on a déjà un gros boulot à faire à la maison pour la karma yoga.

Ce sont des choses basiques, parce que souvent, intellectuellement, ça nous réjouit tellement de dire qu’on pratique le yoga, qu’on est un yogi, yogini, etc.

Commencez par le début et faites-le bien!

Mais en fait c’est un piège. Déjà la base, on ne le fait pas souvent. C’est comme au sujet de la pratique spirituelle, une fois au cours d’une grande manifestation publique, parce que c’est comme ça que le dalaï-lama intervient, il y a toujours beaucoup de gens. A un moment, il avait parlé devant plusieurs milliers de personnes et il y a toujours un moment pour que des gens puissent poser des questions. Quelqu’un avait posé une question « quel conseil vous donneriez dalaï-lama pour bien pratiquer au quotidien ? ».
Il attendait une réponse très élaborée, intellectuelle avec peut être une recette miracle, etc.

Le dalaï-lama avait éclaté de rire comme toujours et avait répondu « vous savez, c’est pas compliqué, occupez vous d’abord d’une chose, pensez à ça, faites le bien, commencez par ça : bien manger, bien boire, bien dormir. Une fois que c’est fait, après on peut passer à autre chose. »

Voilà.

On cherche à faire des trucs, mais le basique on ne le fait pas.

C’est pour ça que dans le raja yoga on dit qu’il y a plusieurs étapes. A quoi ça sert de faire des mouvements si déjà on ne sait pas pourquoi on le fait. Si on le fait pour de la gym, c’est clair, on sait pourquoi on le fait, mais si on le fait pour être un yogi, ça veut dire quoi d’être un yogi ? C’est quoi le sens ? Si on a compris que le sens c’est qu’on a tous le droit au bonheur, qu’on est tous égaux devant ça, on a une responsabilité les uns vis-à-vis des autres, on doit être unis, et qu’avant de parler de l’union avec le divin, commençons par parler de cette union et donc avant de parler de mouvements, la première chose c’est de parler d’éthique et de discipline personnelle.

C’est la toute première chose et il faut s’attarder dessus.

Une condition préalable: une bonne santé physique!

Ensuite on peut s’occuper des pratiques physiques mais qu’on est conscient que là aussi c’est qu’un moyen pour maintenir le corps dans un bon état de santé. Parce que quand il est dans un bon état de santé il va être disponible beaucoup plus facilement pour les pratiques internes, les pratiques de concentration, méditatives.

Si on est très malade, on a 40°C de fièvre ou envie de vomir et que je vous dis de rester concentrer sur la flamme de la bougie pendant 3 minutes…c’est impossible.
Si on est en bonne santé, c’est beaucoup plus facile.

C’est tout par étape, il faut commencer dans le bon ordre, ne pas mettre la charrue avant les bœufs.

Le karma yoga et la connaissance

Le karma yoga, c’est comme toute chose, on peut philosopher et dire beaucoup de choses, encore une fois réjouissantes intellectuellement mais ça ne nous mène nulle part. Et même si on pouvait faire une conférence avec ça, des fois ça arrive, certains sont habiles pour parler, mais qui en fait ont zéro expérience.

Souvent ceux qui ont le plus d’expérience ne savent même pas parler. Parce qu’ils ne sont pas encombrés par ça.

Quand vous prenez les grands yogis qui ont passé parfois des années en retraite solitaire dans la nature, la montagne, sans croiser qui que ce soit, sans manger ni boire, étant en absorption méditative. Quand ils redescendent dans le monde, ils ne savent plus mettre un mot l’un devant l’autre. Ils bafouillent.

Certains vont penser « mais il n’a aucune connaissance ». Pourquoi ? Parce qu’on associe les connaissances au plan intellectuel. Ça n’a rien à voir. Si la connaissance était à relier au plan intellectuel ça ferait longtemps qu’on le saurait. On n’aurait plus de problèmes. Parce qu’il y en a des gens qui sont très développés intellectuellement.

A commencer par ceux qui nous dirigent. Est-ce qu’on n’a plus de problèmes pour autant ? Non. Simplement, ils ont zéro expérience.

Ou ils ont une expérience très limitée sur un plan très limité, sur le plan mondain. C’est quoi le monde par rapport à l’univers ? C’est rien du tout. Ils ne savent pas comment les choses fonctionnent de manière fondamentale.

Le dalaï-lama disait à ce sujet « si dans l’éducation on intégrait de manière systématique l’apprentissage correct de la méditation auprès des enfants dès le plus jeune âge, par exemple 8 ans, au point que dans notre éducation à tous ce soit intégré, il ne faudrait pas plus d’une génération pour qu’on vive dans un monde de paix et d’harmonie. »

Pas plus d’une génération. Vous vous rendez compte ?

Où est l’intelligence ? C’est intellectuel mais c’est pas ça l’intelligence.

Les connaissances intellectuelles c’est même pas un grain de sable dans ce qu’est le désert des connaissances. C’est rien du tout. Mais on se méprend. Pour nous, toute l’intelligence se situe au niveau intellectuel. C’est absolument pas ça.

Le karma yoga c’est chez soi, ceux qui sont là. Michael est là, moi je m’occupe de Michael. Je m’occupe pas de prétendre que je vais sauver le monde. Ça se décline naturellement. Si vraiment je mets toute mon âme, je dois la mettre au moment où je suis, au lieu où je me trouve, avec qui je me trouve.

Comment trouver le temps pour méditer?

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Relativiser permet de se raisonner

On sait tous que dans une journée on a 24 heures parce que c’est une fois par jour qu’on s’engage à faire une pratique d’une demi-heure. Une fois par jour, donc une fois par 24 heures.

Faisons le compte…

C’est 30 minutes sur 24 heures. Jusque là on me suit ? On est d’accord ?

30 minutes sur 24h, autrement dit c’est 0,5 sur 24, 1 sur 48, c’est en gros, 2 sur 100. C’est 2% du temps.

Parce que vous savez, il y a des choses qui nous aident, c’est la réflexion. Et la réflexion nous aide à nous raisonner.

Si on part de là et qu’on se représente ça et qu’on sait que ça fait 2% du temps c’est une première chose.

Après on peut, à partir de là, se poser différentes questions.

Quand on passe 98% de son temps à des activités ordinaires qui sont en lien juste avec cette vie, avec celle qu’on est en train de vivre là, de moi qui suis né, au 10 octobre 1970 par exemple, et qui va mourir, en juillet 2015, donc j’aurai vécu 80 ans comme ça.

D’habitude, 24 heures sur 24 je m’occupe de cette vie, de cet espace temps de 80 ans de vie humaine.

Donc je m’occupe de mon travail, de ma famille, de mes biens matériels, de tout un tas de choses, et ça, ce sont des choses qui, de toutes façons, au pire elles vont me quitter au moment où je vais mourir. Je ne vais pas emmener tout ça avec moi, toutes mes occupations quotidiennes.

Désormais pouvez-vous  faire cela?

D’habitude on passe 100% du temps pour ça, mais aujourd’hui, on peut avoir le choix, si on souhaite, c’est encore une fois une recommandation et pas une obligation, on peut avoir le choix et prendre cette décision de se dire bon, je peux mettre 2% du temps pour mon âme.

C’est-à-dire cette dimension de mon être qui a toujours été là, depuis le début des temps sans commencement. Cette dimension de mon être qui sera toujours là. Sachant qu’il n’y a pas de fin des temps.

Que représente cette vie humaine?

Et que ces 80 ans, ces 100 ans de vie humaine, de cette présente vie, c’est même pas un grain de sable dans tous les déserts réunis, c’est rien du tout, c’est dérisoire. Tellement dérisoire que même quand on prend ce mot « dérisoire », on se dit qu’il n’existe pas d’adjectif qualificatif suffisant pour dire à quel point ça l’est, dérisoire.

Est-ce raisonnable?

Est-ce raisonnable de se dire je n’ai pas le temps ? Ce qui est déraisonnable c’est de passer 100% de son temps à quelque chose d’aussi dérisoire ! C’est pas déraisonnable du tout de relier 2% pour s’occuper de sa dimension éternelle non ?

Donc ça, c’est du raisonnement, c’est se raisonner.

D’accord ? Après, on peut prendre ça par un autre bout et réfléchir, et se demander, avec une totale honnêteté : est-ce que d’habitude je ne perds pas au moins une demi-heure de mon temps par jour à des choses futiles qui ne m’apportent rien, ou des choses pas bonnes pour mon développement ?

Je pense que si on est honnête, on trouvera toujours au moins une demi heure de son temps où on fait des choses qui ne servent à rien, et parfois nous qui nous dessert.

Pourquoi?

A partir de là, quelle est la conclusion ? On en a parlé tout à l’heure.

Revenez à l’essentiel, toujours la même chose. C’est quoi la conclusion ? Quelqu’un a une idée ?

Elève : Savoir pourquoi on fait les choses.

François : Voilà. Savoir pourquoi on fait les choses. Si on ne sait pas pourquoi, on est dans cette situation.

Si on sait pourquoi, la question ne se pose même pas, c’est réglé, d’emblée.

Imprimez ça, parce que vous voyez, Julie elle a réagi. Mais c’était pas évident, parce que c’est pas imprimé encore. Imprimez-le, là, maintenant.

Pourquoi. Imprimez ce mot là dans votre tête, de manière définitive.

Pourquoi je fais les choses ?

Ça va être une longue question l’histoire de comment trouver les 33 minutes. C’est une longue question.

Imprimez « pourquoi ».

Hatha yoga – règle n°5- l’acceptation

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L’acceptation

Bonjour les amis, François, expert de yoga et de méditation.

Je vais vous parler aujourd’hui de la 5e règle pour optimiser vos séances de hatha yoga, celles que vous pouvez faire au centre de yoga à Lyon ou éventuellement chez vous.

Alors cette 5e règle c’est tout simplement l’acceptation.

L’acceptation ça veut dire l’acceptation des choses, des expériences telles qu’elles se présentent, à travers votre pratique, que ce soit la salutation au soleil, les postures, les différentes choses qui composent une séance.

Mais aussi l’acceptation de vous-même ! C’est-à-dire parfois on porte une évaluation sur ce qu’on peut ou ne peut pas faire et parfois même aussi on peut avoir tendance à se gonfler d’orgueil quand on arrive à faire la moindre chose.

Une simplicité libre de toute évaluation

Acceptez les choses telles qu’elles se présentent avec beaucoup de simplicité sans porter une évaluation, qu’elle soit positive ou négative surtout.

Je vais prendre un exemple que je rencontre de temps en temps, c’est au sujet des salutations au soleil. On arrive pas toujours à faire les mouvements très bien et quand on a vraiment de la difficulté au début à faire les mouvements correctement, il est vrai qu’on peut avoir tendance à se dire, si ça allait plus doucement ça irait mieux. C’est vrai, bien entendu, mais en même temps si je ne vous pousse pas un peu vous allez progresser beaucoup moins vite. Par expérience, je le sais, donc c’est un peu volontairement que je vous pousse un peu.

En tout état de cause, de toutes façons, ne portez pas une évaluation de vous-même par rapport à comment ça devrait être, c’est-à-dire à l’image de comment ça devrait être, peut être que vous avez vu des gens exécuter ça de manière parfaite, vous vous dites que vous devriez faire pareil, et non, c’est un travail que vous faites par rapport à vous-même.

Vous n’êtes ni en compétition avec les autres, ni avec l’image que vous avez des choses, vous êtes ni en compétition avec vous-même. Vous acceptez les choses telles qu’elles sont, avec beaucoup de tendresse. C’est comme ça, peu importe.

Pour développer cette humeur égale, cette équanimité face à toute chose.

La pratique correcte du Hatha Yoga

Là vous êtes dans le yoga. Peu importe si les mouvements sont imparfaits, si tout ce que l’on peut voir de l’extérieur semble imparfait, si vous êtes dans cette attitude, alors vous êtes vraiment dans une pratique correcte de hatha yoga, le yoga traditionnel indien.

Si au contraire vous faisiez les postures d’une manière parfaite et qu’en même temps vous pensez, je ne sais pas, aux soldes ou à ce que vous allez faire après ou ce que vous avez fait avant, et que pour autant, extérieurement vous réalisez parfaitement les mouvements, eh bien vous n’êtes pas du tout dans une pratique du yoga.

Ne vous méprenez pas, la pratique du yoga c’est quelque chose d’intérieur et ça passe par l’acceptation des situations telles qu’elles se présentent avec beaucoup de tranquillité d’esprit, on est tranquille mentalement, relax ; et l’acceptation de soi-même.

C’est valable pour la salutation au soleil mais aussi pour tout ce qui compose la séance. Vous allez peut être réussir plus facilement certaines postures, ou en tout cas extérieurement, votre corps va vous permettre de les faire assez facilement et d’autres où votre corps ne vous permettra pas autant de facilités… Je reviens je suis tout de suite à vous…

Prenez exemple sur les animaux…

Et voilà celui que vous entendez de temps en temps… Je vous présente mon chat… Lui il n’a pas de problème de flexibilité, il ne se pose pas la question de ce qui s’est passé avant et de ce qu’il va se passer après, croyez-moi, il vit dans l’instant ! C’est ça que j’aime beaucoup chez les animaux, c’est leur spontanéité, leur simplicité, leur authenticité autrement dit.
Il parait que quand ils mordent, c’est vraiment ils vous aiment bien, ils se sentent bien avec vous ! Alors là je crois qu’il m’aime bien ! Je vais le relâcher un peu.

Donc, bon, petite parenthèse un peu inhabituelle. En tout cas, acceptez les situations, quelles qu’elles soient, à part égale, qu’elles soient agréables ou désagréables, avec beaucoup d’équanimité.

Acceptez-vous vous-même aussi, il n’y a pas à entrer en compétition avec quoi que ce soit, y compris avec soi-même, et je dis bien d’ailleurs, parlons un peu des postures ; il faut à la fois ne pas se bloquer mentalement, se dire qu’on ne va pas y arriver, donc il faut se détendre mentalement, se laisser la possibilité d’expérimenter de faire ce qu’on va pouvoir faire et expérimenter certaines choses, simplement parce qu’on est détendu.

Et sans dépasser, bien sûr, le seuil de la douleur agréable, si on dépasse ce seuil, on rentre en compétition.

La douleur agréable c’est un terme que vous pouvez retenir comme ça, ça peut être un moyen de savoir, ayant placé son esprit, au-delà de quoi il ne faut pas aller.

Sans dépasser le seuil de la douleur agréable

Donc retenez : acceptation, s’accepter soi même aussi, et ne pas dépasser le seuil de la douleur agréable en ayant au préalable placé son esprit.

J’espère que ça va vous aider un peu cette règle 5, je vous retrouve dans la prochaine vidéo pour la 6e règle.

A bientôt mes amis, au revoir !