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Comment faire face à l’angoisse

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Quel rapport établir avec l’angoisse?

Elève : J’ai eu une semaine angoissée. Pas angoissante, mais angoissée. Je suppose que c’est normal.

François : C’est bon signe.

Elève : C’est désagréable.

Prendre soin de la douleur…

François : Parce que tu es habituée à voir ça comme ça. Et puis c’est normal, ça ne va pas changer comme ça non plus. Mais, tu peux prendre cette opportunité que ce soit là pour en prendre soin, même si ça fait mal. Au lieu de mettre le couvercle dessus et d’échapper à ça, en allant passer des coups de fils à Pierre-Paul-Jacques, etc., en allant allumer la télévision pour échapper à ça et avoir le mental occupé par autre chose, ou quoi que ce soit d’autre que tu pourrais faire comme on fait tous tout le temps pour mettre le couvercle sur nos émotions, eh bien au contraire, il faut prendre l’opportunité quand c’est là pour rester avec ça et, pour la première fois, pour prendre soin de ça.
Pour prendre soin de cette douleur qui est là à ce moment là, de cette angoisse, et la regarder attentivement, parce que tu as beaucoup à apprendre de tout ça, on a beaucoup à apprendre de toutes les émotions en les observant.

Parce que sans les observer, comment on va apprendre à les connaître, les comprendre ? Ce n’est pas possible. Et si on veut les aimer, pour en prendre soin, et les transformer, on a besoin de les comprendre, de les connaître. On a besoin de s’arrêter, de les regarder, de leur parler avec beaucoup de tendresse.

La maman et son bébé

Quand vous avez, par exemple, une maman dont le bébé est en train de pleurer, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle lui met un gros scotch sur la bouche et se dit qu’il pourra toujours respirer par le nez mais au moins je l’entendrai pas ? Est-ce qu’elle fait comme ça une maman ?

Elle va l’entendre son bébé, elle va le laisser pleurer. Elle ne va pas non plus le laisser et sortir faire du shopping parce que pour l’instant elle ne l’entendra pas.

Au contraire, elle va voir le bébé, le prendre dans ses bras, elle le berce, elle dit « mon bébé, maman est là, je t’aime ». Elle pratique vraiment ce regard profond, elle regarde son bébé, elle le rassure. Le bébé sent que la maman est calme, parce qu’elle est dans l’amour, elle est là, elle parle à son bébé, elle est entièrement là pour lui. A un point tel qu’à un moment donné, elle va se rendre compte de ce qui ne va pas chez lui. Peut-être qu’il a faim, qu’il faut changer la couche,  etc.

Et le bébé va se calmer. Et avec le temps, petit à petit, si c’était un bébé habitué à pleurer, avec une telle maman, il va finir par vivre dans une certaine sérénité ce bébé, parce qu’il sait que la maman est là.

Faites donc l’expérience!

Donc toi, invite la pleine conscience à prendre soin de ces émotions, de ces peurs, angoisses, de toutes ces formes de souffrance ou émotions plus ou moins dérangeantes.

Deviens une maman pour ces choses-là. Tout simplement.

Faites l’expérience, vous allez voir.

Le karma yoga: bases de compréhension

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La karma yoga: bases de compréhension

Première étape: ne pas nuire à autrui

On doit toujours avoir ça de présent à l’esprit de se dire « ce que je fais ça va m’apporter du bien », mais toujours se poser la question « est-ce que ce que je fais ne va pas nuire à qui que ce soit ? »

Donc déjà, basiquement, c’est ça le karma yoga. C’est déjà de se poser la question, dans tout ce qu’on fait, est-ce que ça va nuire à quelqu’un ?

Basiquement, c’est éviter de nuire à quelqu’un.

Après, une seconde étape, on peut poser une intention d’aller plus loin et de souhaiter le bien d’autrui. Et de poser des actes pour le bien d’autrui.

On peut le faire étape par étape le karma yoga.

Faire attention dans tout ce qu’on fait, est-ce que c’est pas de nature à nuire à quelqu’un, première étape.

Et quand ça c’est devenu une habitude, un automatisme, c’est intégré chez nous, c’est déjà superbe, c’est énorme. Parce qu’on est très peu à faire attention à ça. Déjà on se situe vraiment dans une proportion d’êtres humains vraiment purs, qui, d’une manière relative, ont acquis une certaine pureté, suffisante.
Que cette habitude soit intégrée, je fais attention à ne nuire à personne, ou je fais mon mieux, parce qu’indirectement on nuira toujours à des gens, mais on fait de notre mieux.

Deuxième étape: souhaiter le bonheur pour autrui

Une fois qu’on a avancé là dedans, oui, porter une attention particulière pour avoir des souhaits afin que chacun puisse expérimenter du bonheur dans sa vie, le plus souvent possible.

Même à un niveau plus avancé de pratique, on peut prendre comme support le fait de croiser chaque être humain que l’on croise, voire chaque animal, chaque être vivant, physiquement, qu’on peut appréhender avec nos yeux. Chaque fois qu’on en croise, on se tourne vers cet être intérieurement, et on se répète intérieurement, sincèrement, avec toute notre âme, on se répète « puisses-tu être heureux »

Et on fait comme ça, à chaque fois.

Après si on fait ça tout le temps, naturellement il va venir un moment où ça va être automatique, on va produire des actions positives. On tourne notre esprit de manière tellement positive pour souhaiter du bonheur à autrui qu’automatiquement on va avoir des pensées positives envers autrui. Automatiquement on va faire des choses positives pour autrui.

mon activité est-elle vraiment bénéfique pour autrui?

En même temps, même si on est un karma yogi, il faut faire attention à développer notre discernement parce que parfois on peut penser faire du bien aux gens, œuvrer pour leur bien, et sans vraiment s’en rendre compte parce qu’on n’a pas de discernement, on fait le contraire, on leur fait du mal. Il faut aussi savoir quand est-ce que ce n’est pas approprié ce qu’on va faire.

Dit aussi d’une manière simple, par exemple Mère Teresa qui était un très grand karma yogi, elle disait « l’amour commence à la maison ». Souvent, on veut faire le bien autour de soi, on va distribuer des dons dans tel et tel organisme, où dès qu’il y a le Téléton, tout le monde se met à faire une promesse d’argent.

L’amour commence à la maison

Et puis on ne fait même pas attention à son conjoint.

Combien il y a de personnes qui vivent avec une femme qui est infirmière ou avocate ou n’importe quel autre métier. On vit ensemble avec cette personne, on dit qu’on aime cette personne, mais on échange tellement peu qu’on est incapable de se représenter quelle est sa vie 8 ou 10 heures par jour quand elle est au travail, déjà là on a un boulot à faire au niveau karma yoga.

Très basiquement, à la maison, avant de s’occuper de quoi que ce soit d’autre à côté, comment on peut faire le bien autour de soi à l’extérieur de sa maison si on ne le fait pas dans sa maison.

Chez soi aussi, le karma yoga, aussi, c’est pas partir de chez soi à toute vitesse le matin en disant « allez à ce soir chérie ! » sans dire au revoir. Le karma yoga c’est prendre sa chérie dans les bras, rester un petit moment uni en yoga, et puis dans ses sentiments on est là pour la personne, tu as besoin de tendresse, ma tendresse est là, et on le formalise.

C’est le début du karma yoga.

Combien de personnes ont des enfants, quand les enfants arrivent c’est nouveau, tout le monde s’émerveille, c’est des joujoux, on finit par se lasser et au bout de quelque mois déjà ça nous lasse. Même, au bout d’un moment on passe nos nerfs dessus, on les enferme, on les place devant la télévision pour ne pas les entendre, vivement qu’ils s’endorment.

Très vite on se lasse, on a déjà un gros boulot à faire à la maison pour la karma yoga.

Ce sont des choses basiques, parce que souvent, intellectuellement, ça nous réjouit tellement de dire qu’on pratique le yoga, qu’on est un yogi, yogini, etc.

Commencez par le début et faites-le bien!

Mais en fait c’est un piège. Déjà la base, on ne le fait pas souvent. C’est comme au sujet de la pratique spirituelle, une fois au cours d’une grande manifestation publique, parce que c’est comme ça que le dalaï-lama intervient, il y a toujours beaucoup de gens. A un moment, il avait parlé devant plusieurs milliers de personnes et il y a toujours un moment pour que des gens puissent poser des questions. Quelqu’un avait posé une question « quel conseil vous donneriez dalaï-lama pour bien pratiquer au quotidien ? ».
Il attendait une réponse très élaborée, intellectuelle avec peut être une recette miracle, etc.

Le dalaï-lama avait éclaté de rire comme toujours et avait répondu « vous savez, c’est pas compliqué, occupez vous d’abord d’une chose, pensez à ça, faites le bien, commencez par ça : bien manger, bien boire, bien dormir. Une fois que c’est fait, après on peut passer à autre chose. »

Voilà.

On cherche à faire des trucs, mais le basique on ne le fait pas.

C’est pour ça que dans le raja yoga on dit qu’il y a plusieurs étapes. A quoi ça sert de faire des mouvements si déjà on ne sait pas pourquoi on le fait. Si on le fait pour de la gym, c’est clair, on sait pourquoi on le fait, mais si on le fait pour être un yogi, ça veut dire quoi d’être un yogi ? C’est quoi le sens ? Si on a compris que le sens c’est qu’on a tous le droit au bonheur, qu’on est tous égaux devant ça, on a une responsabilité les uns vis-à-vis des autres, on doit être unis, et qu’avant de parler de l’union avec le divin, commençons par parler de cette union et donc avant de parler de mouvements, la première chose c’est de parler d’éthique et de discipline personnelle.

C’est la toute première chose et il faut s’attarder dessus.

Une condition préalable: une bonne santé physique!

Ensuite on peut s’occuper des pratiques physiques mais qu’on est conscient que là aussi c’est qu’un moyen pour maintenir le corps dans un bon état de santé. Parce que quand il est dans un bon état de santé il va être disponible beaucoup plus facilement pour les pratiques internes, les pratiques de concentration, méditatives.

Si on est très malade, on a 40°C de fièvre ou envie de vomir et que je vous dis de rester concentrer sur la flamme de la bougie pendant 3 minutes…c’est impossible.
Si on est en bonne santé, c’est beaucoup plus facile.

C’est tout par étape, il faut commencer dans le bon ordre, ne pas mettre la charrue avant les bœufs.

Le karma yoga et la connaissance

Le karma yoga, c’est comme toute chose, on peut philosopher et dire beaucoup de choses, encore une fois réjouissantes intellectuellement mais ça ne nous mène nulle part. Et même si on pouvait faire une conférence avec ça, des fois ça arrive, certains sont habiles pour parler, mais qui en fait ont zéro expérience.

Souvent ceux qui ont le plus d’expérience ne savent même pas parler. Parce qu’ils ne sont pas encombrés par ça.

Quand vous prenez les grands yogis qui ont passé parfois des années en retraite solitaire dans la nature, la montagne, sans croiser qui que ce soit, sans manger ni boire, étant en absorption méditative. Quand ils redescendent dans le monde, ils ne savent plus mettre un mot l’un devant l’autre. Ils bafouillent.

Certains vont penser « mais il n’a aucune connaissance ». Pourquoi ? Parce qu’on associe les connaissances au plan intellectuel. Ça n’a rien à voir. Si la connaissance était à relier au plan intellectuel ça ferait longtemps qu’on le saurait. On n’aurait plus de problèmes. Parce qu’il y en a des gens qui sont très développés intellectuellement.

A commencer par ceux qui nous dirigent. Est-ce qu’on n’a plus de problèmes pour autant ? Non. Simplement, ils ont zéro expérience.

Ou ils ont une expérience très limitée sur un plan très limité, sur le plan mondain. C’est quoi le monde par rapport à l’univers ? C’est rien du tout. Ils ne savent pas comment les choses fonctionnent de manière fondamentale.

Le dalaï-lama disait à ce sujet « si dans l’éducation on intégrait de manière systématique l’apprentissage correct de la méditation auprès des enfants dès le plus jeune âge, par exemple 8 ans, au point que dans notre éducation à tous ce soit intégré, il ne faudrait pas plus d’une génération pour qu’on vive dans un monde de paix et d’harmonie. »

Pas plus d’une génération. Vous vous rendez compte ?

Où est l’intelligence ? C’est intellectuel mais c’est pas ça l’intelligence.

Les connaissances intellectuelles c’est même pas un grain de sable dans ce qu’est le désert des connaissances. C’est rien du tout. Mais on se méprend. Pour nous, toute l’intelligence se situe au niveau intellectuel. C’est absolument pas ça.

Le karma yoga c’est chez soi, ceux qui sont là. Michael est là, moi je m’occupe de Michael. Je m’occupe pas de prétendre que je vais sauver le monde. Ça se décline naturellement. Si vraiment je mets toute mon âme, je dois la mettre au moment où je suis, au lieu où je me trouve, avec qui je me trouve.

Comment trouver le temps pour méditer?

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Relativiser permet de se raisonner

On sait tous que dans une journée on a 24 heures parce que c’est une fois par jour qu’on s’engage à faire une pratique d’une demi-heure. Une fois par jour, donc une fois par 24 heures.

Faisons le compte…

C’est 30 minutes sur 24 heures. Jusque là on me suit ? On est d’accord ?

30 minutes sur 24h, autrement dit c’est 0,5 sur 24, 1 sur 48, c’est en gros, 2 sur 100. C’est 2% du temps.

Parce que vous savez, il y a des choses qui nous aident, c’est la réflexion. Et la réflexion nous aide à nous raisonner.

Si on part de là et qu’on se représente ça et qu’on sait que ça fait 2% du temps c’est une première chose.

Après on peut, à partir de là, se poser différentes questions.

Quand on passe 98% de son temps à des activités ordinaires qui sont en lien juste avec cette vie, avec celle qu’on est en train de vivre là, de moi qui suis né, au 10 octobre 1970 par exemple, et qui va mourir, en juillet 2015, donc j’aurai vécu 80 ans comme ça.

D’habitude, 24 heures sur 24 je m’occupe de cette vie, de cet espace temps de 80 ans de vie humaine.

Donc je m’occupe de mon travail, de ma famille, de mes biens matériels, de tout un tas de choses, et ça, ce sont des choses qui, de toutes façons, au pire elles vont me quitter au moment où je vais mourir. Je ne vais pas emmener tout ça avec moi, toutes mes occupations quotidiennes.

Désormais pouvez-vous  faire cela?

D’habitude on passe 100% du temps pour ça, mais aujourd’hui, on peut avoir le choix, si on souhaite, c’est encore une fois une recommandation et pas une obligation, on peut avoir le choix et prendre cette décision de se dire bon, je peux mettre 2% du temps pour mon âme.

C’est-à-dire cette dimension de mon être qui a toujours été là, depuis le début des temps sans commencement. Cette dimension de mon être qui sera toujours là. Sachant qu’il n’y a pas de fin des temps.

Que représente cette vie humaine?

Et que ces 80 ans, ces 100 ans de vie humaine, de cette présente vie, c’est même pas un grain de sable dans tous les déserts réunis, c’est rien du tout, c’est dérisoire. Tellement dérisoire que même quand on prend ce mot « dérisoire », on se dit qu’il n’existe pas d’adjectif qualificatif suffisant pour dire à quel point ça l’est, dérisoire.

Est-ce raisonnable?

Est-ce raisonnable de se dire je n’ai pas le temps ? Ce qui est déraisonnable c’est de passer 100% de son temps à quelque chose d’aussi dérisoire ! C’est pas déraisonnable du tout de relier 2% pour s’occuper de sa dimension éternelle non ?

Donc ça, c’est du raisonnement, c’est se raisonner.

D’accord ? Après, on peut prendre ça par un autre bout et réfléchir, et se demander, avec une totale honnêteté : est-ce que d’habitude je ne perds pas au moins une demi-heure de mon temps par jour à des choses futiles qui ne m’apportent rien, ou des choses pas bonnes pour mon développement ?

Je pense que si on est honnête, on trouvera toujours au moins une demi heure de son temps où on fait des choses qui ne servent à rien, et parfois nous qui nous dessert.

Pourquoi?

A partir de là, quelle est la conclusion ? On en a parlé tout à l’heure.

Revenez à l’essentiel, toujours la même chose. C’est quoi la conclusion ? Quelqu’un a une idée ?

Elève : Savoir pourquoi on fait les choses.

François : Voilà. Savoir pourquoi on fait les choses. Si on ne sait pas pourquoi, on est dans cette situation.

Si on sait pourquoi, la question ne se pose même pas, c’est réglé, d’emblée.

Imprimez ça, parce que vous voyez, Julie elle a réagi. Mais c’était pas évident, parce que c’est pas imprimé encore. Imprimez-le, là, maintenant.

Pourquoi. Imprimez ce mot là dans votre tête, de manière définitive.

Pourquoi je fais les choses ?

Ça va être une longue question l’histoire de comment trouver les 33 minutes. C’est une longue question.

Imprimez « pourquoi ».

Notre bien le plus précieux par le Dalaï Lama

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Qu’est-ce qui compte vraiment?

Bonjour mes amis, François, expert de yoga et méditation.

Je voulais vous parler aujourd’hui de votre bien le plus précieux.

En réalité notre bien le plus précieux. Quel est notre bien le plus précieux ?

Je ne vais pas trahir de secret, on sait tous que notre bien le plus précieux c’est la vie elle-même, bien entendu.

Que gagne-t-on et à quel prix?

Mais souvent, cette vie, on l’épuise pour courir après des acquisitions, après un bonheur parfois illusoire, on a toujours l’impression qu’on n’a pas assez, qu’il nous faut un peu plus, et on remet notre bonheur dans les mains d’un futur illusoire et on court après plein de choses comme ça, auxquelles on donne beaucoup plus d’importance qu’à notre vie elle-même et on peut finir par s’épuiser pour satisfaire nos ambitions, et au bout d’un temps, de quelques années, si on prend le temps de regarder et qu’on met en balance ce qu’on a pu gagner et perdre, on peut se rendre compte qu’on a perdu beaucoup et gagné très peu.

En particulier on peut se rendre compte qu’on a perdu notre santé et pour la retrouver c’est vraiment difficile.

Le point de vue de la sagesse

A ce sujet, on avait demandé au Dalaï-lama, qu’est ce qui vous surprend le plus au sujet de l’humanité ? Il avait répondu : c’est l’homme lui-même qui me surprend, il sacrifie sa santé pour obtenir de l’argent, des gains matériels, des acquisitions, donc ensuite, quand il va perdre sa santé, à force de s’être épuisé, il va au contraire sacrifier son argent pour recouvrer la santé.

Il explique que d’une manière générale, l’homme est tellement anxieux par rapport au futur, il ne profite même pas du moment présent et au final ne profite ni de l’un ni de l’autre et dit enfin que nous avons une tendance à vivre comme si on était immortel et au final on va mourir sans jamais vraiment avoir vécu.

C’est assez intéressant ce développement. Essayez d’écouter, de prendre des notes, de réécouter plusieurs fois, et puis d’y réfléchir et de me dire ce que vous en pensez vous. Laissez des commentaires.

Je vous dis à bientôt pour une autre vidéo. Au revoir mes amis !

Hatha yoga – règle n°4- le silence!

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Le silence

Alors chers amis bonjour, François, expert de yoga et méditation.

Je voulais vous parler aujourd’hui de la 4e règle que je vous propose, c’est une recommandation.

C’est que quand vous venez à votre cours de hatha yoga, c’est d’observer le silence.

Rentrer en intériorisation

Alors avant de rentrer dans la salle elle-même, vous pouvez vous préparer mentalement en vous disant que vous allez passer du monde extérieur vers le monde intérieur, puisque le yoga c’est l’union, idéalement si vraiment on prétend pratiquer le yoga, on pourrait aller plus loin je pourrais dire que le yoga ne se pratique pas.

Mais si vraiment on prétend être un pratiquant du yoga, alors notre but c’est censé être l’union de l’âme individuelle, l’âme universelle, donc vous comprenez que ça induit cette idée d’intériorisation. Et pour s’intérioriser on doit se recueillir, observer le silence. Se préparer à observer le silence.

Donc si vous êtes quelqu’un de très social et que vous adorez parler, communiquer avec autrui, ça peut être une qualité, à ce moment là arrangez vous avant de venir à la salle de yoga, vous pouvez très bien aller prendre un petit café dans un bar avec quelqu’un que vous appréciez et échanger et ensuite vous rendre au cours de yoga ou venir bien en avance au cours de yoga.

Dès l’entrée dans la salle de yoga

Je dirais que 10mn avant le début du cours de yoga, par exemple pour un cours qui est à 19h, à 18h50 ou pour un cours à 12h15, à 12h05, à partir de là on observe le silence, au moins 10 minutes avant le cours.

Il y a aussi des personnes qui se placent tout de suite en observation, en intériorisation, et quand ces gens là sont là, bien tranquilles, déjà en silence, tournés vers l’intérieur, et à côté qu’il y a des gens qui discutent, ils ne les respectent pas trop, ils cherchent à intérioriser et, bon, il y a beaucoup de bruit autour, et peuvent être sensible au fait que des gens parlent trop fort autour d’eux.

Soyez intériorisé. C’est valable avant le cours et bien sûr pendant le cours parce que si on commence à discuter dans le cours, ça ne favorise pas l’intériorisation, il y a des personnes qui sont aussi intériorisées pendant leur pratique, par exemple leur pratique posturale, et il suffit qu’il y ait quelqu’un d’un peu agité à côté, qui raconte une blague ou qui rigole et ça fait sortir les personnes de leur intériorisation.

Le respect de chacun

Il faut dire les choses aussi, vous êtes beaucoup débutants, vous n’avez pas forcément cette capacité à rester dans l’intériorisation quoi qu’il se passe à l’extérieur et ça on ne peut pas le reprocher à qui que ce soit, mais simplement, charge à chacun de respecter ls silence pour ne pas perturber l’intériorisation de chacun.

Pour votre pratique c’est bien mieux comme ça aussi, donc faites attention à ce point, de respecter le silence.

Une vidéo de yoga à revoir!

D’ailleurs, je ne sais pas si vous vous rappelez, il y a quelques mois j’ai fait une vidéo qui s’intitulait «à quoi sert le silence ?». Alors c’est pas mal si vous allez la voir à nouveau parce que ça va venir compléter cette vidéo que je fais aujourd’hui.

Retenez : règle 4 : observer le silence pour favoriser l’intériorisation.

Merci encore pour votre écoute et le soutien les amis, si vous avez aimé cette vidéo, cliquez sur J’aime, si bien sûr vous voyez ces vidéos de manière assez récente et que vous n’êtes pas encore abonnés, faites-le, et je vous dis à bientôt pour la 5e règle.

Au revoir mes amis !

yoga lyon – Sumesh de Rishi ayurveda pondichéry

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Yoga à Pondichéry

Et bien bonjour mes amis, François, vous voyez qu’ici je suis en compagnie d’un ami indien qui s’appelle Sumesh.

Il doit être en méditation parce qu’il baisse un peu les yeux, il ne vous regarde pas…

Sumesh du centre de yoga à Pondichéry

Sumesh est un garçon très gentil, un professeur de yoga spécialisé dans tout ce qui est ayurveda, massages, c’est en réalité quelqu’un de très simple, très gentil, doux, très compétent et les gens sont ravis… et pour cause, c’est que pendant le stage de yoga qu’on a fait ici en Inde à Pondichéry pour mes élèves de Lyon, je lui ai confié tous les cours de hatha yoga et l’ensemble du groupe, sans exception, a été ravi.

Beaucoup de gens en ont profité aussi pour faire une cure de 3 à 5 massages, là aussi ils ont été ravis.

Sumesh c’est aussi un trésor de bienfaits et ça a été une joie aussi pour moi de lui permettre de travailler à l’occasion de notre passage.

Aujourd’hui il va partager quelques points d’expérience avec vous, une expérience toute personnelle, sa vision du yoga, de l’ayurveda.

Baigné depuis l’enfance dans la culture de l’ayurveda

Déjà, depuis l’enfance il a baigné dans cet environnement, il a été habitué à pratiquer le yoga, l’ayurveda, ses parents avaient des connaissances là dedans et donc il vivait déjà dans un environnement de yoga et d’ayurveda.

Ça s’est fait par intermittence mais de manière régulière, année après année, il y avait même des périodes où le matin et le soir il allait suivre des enseignements auprès de certains maîtres de la tradition du yoga.

Bien sûr, il a suivi une formation en yoga dans la tradition qui est la tradition satyananda, qui est une sous branche de la tradition Sivananda, qui est très riche, très précise, et qui est un enseignement dans le respect de la tradition avec toute la richesse que ça comporte, et bien sûr, lui, avec sa personnalité, il a amené quelque chose d’un peu personnel tout en respectant cette tradition.

Conseil pour une pratique quotidienne

Si tu avais une recommandation pour que les gens pratiquent quelque chose quotidiennement, de simple.

Ce qui est important c’est la pratique quotidienne pour installer une habitude.
Le matin c’est mieux, mais si ça pose une difficulté particulière, on peut faire le soir.

Si vous aviez que 10-15 minutes par jour, qu’est ce que tu pourrais recommander à faire chaque jour ?

Vous voyez comme j’ai posé la question ça induisait une réponse, pour moi ça pouvait être évident de faire 10-15 minutes plutôt que de ne rien faire du tout. Mais lui il est assez catégorique, assez tranchant. Il dit qu’il faut au moins 30 minutes chaque jour. Vous voyez que dans la tradition ils sont un peu moins complaisants.

Ça ramène aussi au fait que je vous ai expliqué parfois, une journée c’est 24h, une demi-heure c’est quoi ? C’est 2% du temps. Et si on conserve 2% du temps pour travailler sur sa dimension intérieure, sa dimension profonde, est-ce que finalement c’est trop par rapport au fait qu’on passe 98% du temps pour une vie qui est limitée, qui est très furtive finalement… Parce que 100 ans c’est quoi par rapport à l’éternité ? L’âme est éternelle, on peut consacrer 2% du temps là-dessus, non?

En ce sens je rejoins Sumesh, pour autant si vous n’avez que 10-15 minutes à pratiquer le yoga, vous pouvez revenir vers moi, surtout si vous suivez les cours de yoga à lyon et je vous donnerai quelques conseils.

Il dit que tous les problèmes dans la vie viennent de l’esprit lui-même, de l’orientation de notre esprit, et donc pour pouvoir avoir une vie plus équilibrée, plus harmonieuse avec son environnement et avec ses semblables, nous devrions déjà pratiquer le yoga; le yoga c’est l’union, c’est une formidable voie, c’est vraiment la voie suprême pour acquérir la paix de l’esprit et l’harmonie avec son environnement.

Bien sûr il y a les pratiques physiques, c’est la base, mais il n’y a pas que ça, il y a tout un tas de choses, intéressez vous au yoga: c’est un des meilleurs chemins pour acquérir la paix de l’esprit.

Et après quelques mois vous pouvez déjà ressentir les bienfaits.

Et si vous venez à Pondichéry, soit vous venez tout seul comme un grand de votre côté parce que voilà ça peut être le cas, vous venez vers moi je vous recommanderai Sumesh qui dirige le centre de yoga à Pondichéry
Soit vous venez avec moi en groupe et vous aurez l’occasion de le voir en vrai, de pratiquer avec lui en vrai, d’échanger avec lui en vrai. C’est quelqu’un qui vient du Kerala. Comme il vous l’a dit tout à l’heure, il est né dans le berceau du yoga, de l’ayurveda, et Sumesh mine de rien a beaucoup d’expérience même si c’est un jeune homme.

Et je pense que tous les participants ici, si vous avez l’occasion de partager avec eux, ils pourront vous le confirmer.

J’espère que vous avez aimé cette interview, si c’est le cas, cliquez sur J’aime.
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A bientôt pour une prochaine vidéo, peut être dans le futur ici ensemble avec Sumesh. Allez, ciao !

Les bienfaits du Qi gong par Martine Bosc

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* Une méditation à expérimenter: “Uni au souffle”

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Uni au souffle

Bonjour mes amis, ici François, professeur de méditation et de yoga à Lyon.

Je vais aborder aujourd’hui avec vous quelque chose qui peut beaucoup vous aider…
C’est toujours pareil, à chaque vidéo que je fais, à une condition, c’est que vous fassiez l’expérience, que vous jouiez le jeu et ne restez pas au stade de vous nourrir intellectuellement de ce que je dis, de mettre en pratique, parce que ça peut vous apporter quelque chose… et avec tout ce que je vous propose en bonus avec ces vidéos , je vous offre vraiment parfois de vraies pépites pour votre bien être et c’est vraiment du bonus en plus des cours de yoga que vous prenez avec moi à Lyon ou ailleurs si vous habitez dans une autre région.

Trouver le calme intérieur

Alors, de quoi je veux parler ? Je veux parler de comment trouver le calme intérieur, comment s’installer dans l’état naturel simplement… relisez bien cette dernière phrase… Cela met simplement le doigt sur quelque chose que l’on met parfois de longues années à comprendre véritablement à savoir que la méditation ne se pratique pas au sens qu’il n’y a rien à faire, simplement s’établir dans sa nature propre… Alors on ne sait pas bien ce que c’est que l’état naturel parce que quand on est dans l’état naturel on n’a besoin de rien, tout est bien, on est simplement à l’aise, détendu, présent dans l’expérience du moment, dans ce qu’il se présente, que l’on puisse expérimenter ça sur n’importe quel plan, que ce soit le plan sensoriel : visuel, gustatif, etc.

Rien à faire

Quand on fait une petite session de méditation, le problème qu’on a souvent, c’est qu’on est toujours dans l’idée qu’il faut faire quelque chose et justement, vous voyez, on parle de faire de la méditation, et dès qu’on pense qu’il y a quelque chose à faire, déjà on crée comme un obstacle. C’est-à-dire, tout de suite on met en route, ce genre de choses : je fais bien ou mal, etc.

On est toujours en train de vouloir élaborer quelque chose de supplémentaire à ce qui est déjà là, simplement…. Pourquoi est-ce comme cela?… tout simplement parce que nous entendons beaucoup trop parler de méditation en terme de; faire sa méditation, faire sa pratique, utiliser telle technique de méditation, la méditation transcendantale, la méditation de pleine conscience, le mindfulness, la méditation vipassana, la méditation ceci, la méditation cela… Laissez tomber tout cela mes amis, vous ne faites que vous encombrer un peu plus le mental… Il n’y a rien à faire, surtout pas quoique ce soit à rajouter!… mais plutôt beaucoup de choses à enlever…

Se détendre

Je dis tout le temps, pour s’installer dans la détente, dans l’état de méditation, il faut simplement se détendre, être parfaitement à l’aise, l’esprit ouvert. Et puis on a un support merveilleux qui est la respiration, on peut s’unir à la respiration comme pour devenir pleinement la respiration et être dans un état indifférencié du souffle, bref ne pas pratiquer quoique ce soit, revoir dans l’état de non séparation, d’union, état de yoga quoi…

Une petite histoire…

Je vais vous raconter une histoire à ce sujet, c’est un ami qui lui-même avait dans ses amis, il comptait un moine vietnamien. Il y a beaucoup de moines qui s’intéressent à la philosophie mais qui, en réalité, ne vivent qu’assez peu, concrètement, l’état méditatif. Il se trouve que ce moine, lui, a intégré ça dans sa vie, il se lève très tôt, à 4h du matin, il mange très peu vers 6h du matin, mange un peu à midi et après il se nourrit à nouveau le lendemain matin, il ne remange pas. Il est toujours très tranquille, il se lève très tôt. Simplement, mon ami, quand il recevait ce moine vietnamien chez lui, il n’était pas vraiment au courant que ce moine se levait aussi tôt.  Bien sûr, il imaginait facilement qu’il pouvait se lever vers 5h30, 6h, 6h30 mais peut être pas aussi tôt que ça. Quand il a hébergé ce moine chez lui, à un moment il entend un peu de bruit, il regarde l’heure, il se dit « tiens c’est 4h, qu’est ce qu’il se passe ? », il se lève, va voir et voit le moine assis dans un coin de la grande pièce, vraiment tranquille. Un peu inquiet, mon ami lui demande « mais..ça va ? que fais-tu ? »
Le moine lui répond en anglais, parce qu’il ne parle pas français : « I enjoy my breathing », c’est-à-dire « je me nourris, j’apprécie pleinement ma respiration » et il reste tranquille, en souriant.  Donc, vous unir à la respiration, vous détendre à un point tel qu’un sourire peut naitre spontanément sur votre visage, et ainsi vous pouvez rayonner simplement, développez cette expérience de ne rien faire, de vous établir dans l’état naturel, dans votre essence, dans l’état de méditation authentique, au delà de telle ou telle pratique, telle ou telle technique… Point, c’est tout, il n’y a rien à faire. Juste relax et être bien présent. Et pour être bien présent, encore une fois, toujours revenir à son souffle. Ça aide énormément. Et on dit que la respiration c’est le lien entre le corps et l’âme. Il n’y a pas de meilleur support de méditation.

La respiration essentielle

D’ailleurs, il y a le titre d’un livre qui s’appelle La respiration essentielle de Thich Nhat Hanh, si vous voulez approfondir tout ça, je vous encourage à lire ce livre, ça vous intéressera certainement beaucoup si vous avez aimé cette vidéo… et ainsi vous pouvez vraiment approfondir le yoga.

Si c’est le cas, je vous invite à cliquer sur J’aime, à vous abonner si ce n’est pas encore fait et je vous dis à bientôt pour une autre vidéo mes amis, au revoir !

Le respect des animaux par Francois Yogesh yoga lyon.

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Le respect des animaux

Mes chers amis, bonjour !

François, expert de yoga, de méditation et autres techniques de bien-être. Alors, aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet dont j’ai décidé de parler, simplement, parce qu’il y a pas longtemps du tout, je me suis retrouvé en conversation avec une amie qui est très attachée au respect de la condition animale, ce qui est mon cas aussi, bien sûr. Et on s’est dit que ce serait intéressant de réserver une place, dans les vidéos, de faire une vidéo sur ce sujet. On a même parlé ensemble de l’amour envers les animaux, et je pense qu’avant d’en arriver là, déjà, de manière extrêmement basique, il faudrait commencer par développer, déjà, du respect envers les animaux.

Notre éducation, nos habitudes

Je ne vais pas me faire que des amis. Évidemment, pourquoi ? Parce que quand on parle du respect des animaux, on va déjà parler du fait que l’on consomme de la viande animale. Et ça, ce n’est pas respecter les animaux. Bien sûr, lorsqu’il s’agit de se justifier, ça fait débat. Déjà, première raison, parce que ça dérange nos habitudes, et puis, bon, c’est dans notre nature aussi, on a bien envie d’évoluer spirituellement, personnellement. Mais surtout, on est bien moins enclins à changer nos habitudes, surtout quand ce sont des habitudes auxquelles on est profondément attachés.

Bien sûr, il n’est pas question non plus de se blâmer, parce que, ma foi, c’est comme ça, c’est devenu habituel. On a subi une éducation qui fait qu’on a pris des habitudes, on n’y pense pas, c’est devenu automatique, c’est devenu normal.

L’ honnêteté intellectuelle

Mais bon. D’un autre côté, si on refuse tout en bloc et qu’on fait un barrage systématique pour dire « Bah non, ça ne tient pas debout ! L’homme est fait pour manger de la viande ! Par nature, c’est un carnassier ! » ou alors, j’entendais quelqu’un, récemment, qui me disait, d’ailleurs, j’en sais rien du tout si ce qu’il me disait était vrai ou pas, il me disait « Oui, mais dans les enseignements des templiers, on dit que l’animal est fait pour être consommé ». Je trouvais ça complètement absurde, mais enfin bon. Bref.

Tout ça pour dire qu’on va bien chercher les choses qui nous arrangent là où elles se trouvent. Et puis, qu’avec ça, on se donne bonne conscience. Et puis, ma foi, comme ça, surtout, on n’a pas besoin de changer nos habitudes, on n’a pas besoin d’aller à contre-courant, on n’a pas besoin de faire tous ces efforts qui sont nécessaires pour le changement.

Sommes-nous vraiment cohérents?

Si nous prétendons être un méditant, un spécialiste du yoga, un yogi, quelqu’un d’emprunt de bienveillance etc…. tous ces beaux concepts dont nous aimons nous draper, alors la première chose est de ces demander si nous sommes cohérents? Ou bien simplement est-ce que nous ne sommes pas en train de nous raconter une histoire pour donner une image de nous même à défaut d’être vraiment un yogi, un vrai méditant, quelqu’un de bienveillant…

Les compromis sont-ils bons?

Ça me fait penser aussi, je pense à plein de choses en même temps au fur et à mesure que je parle, mais ça me fait penser aussi récemment que quelqu’un me disait « Oui, François, tout ce que tu fais, ces enseignements, les vidéos, c’est super ! Mais parfois, tu es peut-être un peu trop engagé, et peut-être qu’il faudrait plus que tu donnes ce que les gens attendent. ». Parce que c’est vrai que souvent, quand on va sur une chaîne de yoga, qu’est-ce qu’on voit ? Bah souvent, ce sont des postures de yoga, des postures, des postures ou bien du pranayama… Moi, je suis très attaché à développer des éléments de philosophie, de compréhension de la vie, de respect de la vie, de développer tous ces aspects. Et ça, de prime abord, ce n’est pas forcément ce qu’on recherche. Mais moi, ma mission, ce n’est pas de faire du marketing, c’est de partager mon expérience du yoga et de la méditation, et d’amener les gens vers plus de bonheur, d’amener tout le monde vers plus d’unité, de fraternité et de bien-être ensemble, de rétablir un équilibre, une harmonie, une paix entre tous les êtres sensibles. Donc, ça, c’est ma priorité. Ma priorité n’est pas matérielle ou financière, évidemment.

A quoi mesure-t-on la valeur d’un être humain?

Donc, alors, si on revient sur le respect de la condition animale, j’ai vu récemment, je crois que c’était sur un site internet qui milite aussi pour la condition animale, c’était probablement l’association “L214” qui disait ainsi que « Le véritable test de l’humanité, c’est comment l’homme établit les relations avec ceux qui sont à sa merci, c’est-à-dire, les animaux ». Je trouvais ça super bien pour définir ça.

La philosophie du Yoga

Et ça nous ramène, au niveau de la philosophie du yoga, sur les 8 étapes du yoga. Vous savez, traditionnellement, on dit qu’il y a 8 étapes dans le Raja Yoga, le yoga traditionnel. Et ces 8 étapes doivent être suivies les unes après les autres. C’est comme une progression, comme des marches, qu’il faut monter les unes après les autres. En tous cas, beaucoup de personnes l’interprètent comme ça. Moi, je l’interprète un peu différemment, mais beaucoup de personnes l’interprètent comme ça.

La non violence

Dans la toute première étape de l’Ashtanga Yoga ou Raja Yoga il y a un premier principe, donc, le premier principe de la première étape, c’est la non-violence, autrement dit ” Ahimsa”. La non-violence, c’est quoi ? C’est ne pas faire souffrir, ne pas blesser, toute créature vivante. Que ce soit dans ses actes du corps, de la parole ou de l’esprit.

Tuer des animaux pour sa consommation personnelle, ça, de manière complètement évidente, ce serait être de mauvaise foi que de dire qu’il ne s’agit pas d’un acte violent. C’est un acte violent. C’est pour ça que dans la voie du yoga, sur la base de ce premier principe, bien entendu, la question ne se pose pas, on doit avoir une alimentation végétarienne. On ne doit pas tuer les animaux, quoi qu’il en soit. Que ce soit pour sa consommation alimentaire ou que ce soit pour n’importe quelle autre raison.

Les souffrances insoutenables imposées aux animaux

Et puis, il faut savoir aussi que les animaux, ils ont un instinct très fort. Et ça, tout le monde le sait. Je ne pense pas trahir un secret pour qui que ce soit, non? Ils ont un instinct qui leur fait vraiment sentir lorsqu’ils sont en danger, lorsqu’ils sont sur le point d’être abattus, sur le point d’être tués. Ils en éprouvent une véritable terreur, et ils sécrètent des hormones de peur, de terreur, qui, lorsqu’on va consommer cette viande animale, on va consommer aussi, toutes ces hormones de peur, de terreur…

Les conséquences karmiques

C’est en grande partie, aussi, ce qui est, par le pouvoir naturel du karma, à la source du développement à court-terme, à moyen-terme, ou même à plus long terme de tout ce qui est psychoses, névroses et de fil en aiguille, conflits, déséquilibres, guerres, acte de terrorisme etc… Tous ces troubles psychiques que l’on peut avoir à un moment de sa vie, ça peut trouver son origine dans cet excès de consommation animale.

Quelques constats évidents

Le corps: un cimetière?

Et puis, bon. Prenons conscience que quand on mange un animal. Est-ce qu’il est faux de dire que l’on ingère un cadavre ? Est-ce que c’est faux ? Bien sûr que non, ON ingère un cadavre. Et quand on ingère un cadavre, ce cadavre, il se retrouve dans notre estomac. Et cette viande, elle se putréfie dans notre estomac, donc, on a un cadavre en putréfaction dans notre estomac. Autrement dit, c’est comme si on considère notre corps physique comme un cimetière, quelque part. Est-ce que c’est ne serait-ce que par rapport à notre corps physique, à notre condition propre, est-ce que c’est nous respecter, de transformer ce corps physique en cimetière ?

Et si on inversait les rôles?

D’ailleurs, pour frapper l’imagination, j’avais vu quelque chose d’intéressant aussi au niveau communication, déjà, on sait qu’ils militent pour la condition animale. Ils avaient fait une manifestation publique, dehors, comme ça, et ils avaient construit des barquettes de viande, des barquettes géantes de viande, comme on pourrait en trouver dans l’étalage d’un supermarché, par exemple. Dedans, ils avaient mis un homme nu, recroquevillé, avec de la peinture rouge pour faire comme le sang, ils avaient mis du cellophane au-dessus, et puis, avec une étiquette « 100% bio, viande humaine, etc. ». Et quand on voit ça, moi, quand j’ai vu ça la première fois, ça frappe l’imagination. C’est fait pour, d’ailleurs.

Mais c’est vrai que là, c’est moins marrant. Et là, ça peut nous permettre de réaliser que oui, il y a quelque chose qui ne va pas quand on mange des animaux. Hein, se dire « Pourquoi là ça me choque et pourquoi, par ailleurs,  mes habitudes font que ne je suis pas choqué quand c’est de la viande animale ? Est-ce que c’est logique, oui ou non ? ».

De la même façon, j’avais vu aussi une illustration. Ça, c’était sur les réseaux sociaux. J’avais vu un homme avec des lances qui étaient plantées dans son dos, comme si, dans une corrida, cette fois-ci, la victime, ce n’était plus un taureau, mais un homme. C’est très choquant, aussi.

Par contre, pour certains d’entre nous, pour certains êtres humains, il n’est pas choquant de voir un animal ainsi abattu, petit à petit, avec toutes les souffrances que ça suppose. Par contre, cette même personne que ça ne choque pas, s’il voyait un homme dans la même situation, alors là, ça le choquerait. Pourquoi ? Ce n’est pas forcément logique tout cela…  Il y a tout ce qu’il se passe dans les abattoirs où les animaux sont maltraités mais d’une manière inimaginable, c’est-à-dire que les personne qui ont visité des abattoirs, très souvent, se sont arrêtées net de manger de la viande, tellement c’était insoutenable de voir comment les animaux étaient maltraités avant d’être abattus pour notre consommation personnelle. Est-ce qu’il ne serait pas de notre devoir d’arrêter cela ?… 

Remettre en cause le concept de l’intelligence

Il n’y a pas si longtemps que ça, le parlement a adopté une loi pour dire, pour reconnaître, que les animaux n’étaient pas des meubles, mais qu’ils étaient aussi doués de sensibilité, donc, qu’ils pouvaient aussi éprouver de la souffrance. C’est fou ! Parce qu’il a fallu attendre je ne sais combien de temps, donc jusqu’à il n’y a pas longtemps encore, pour pouvoir affirmer cela. C’est-à-dire que jusqu’alors, ce n’était pas évident d’admettre ça ! On disait « Bah non, un animal, c’est un animal, quoi ! Ça n’éprouve pas de souffrance, ce n’est pas pareil ! ». Ça montre à quel point, au niveau de nos politiques, excusez-moi, je ne fais pas de politique, mais ça montre à quel point l’intelligence ne se situe pas là où on le croit.

Souvent, on associe l’intelligence au plan intellectuel. On sait très bien que les politiques, intellectuellement, ils sont éminemment brillants, ils ont des capacités bien supérieures à la majorité d’entre nous, sur le plan intellectuel. Mais pour autant, ils peuvent se retrouver dans une parfaite ignorance. Donc, là, c’est le signe-même, il leur a fallu je ne sais combien de temps pour comprendre des choses qui sont élémentaires, qu’un animal, c’est un être sensible, qu’il peut éprouver de la souffrance, comme n’importe qui. Donc, on peut avoir un intellect supérieurement développé et se trouver dans la plus profonde ignorance.

Le spécisme

D’un autre côté, aussi, nous sommes beaucoup à avoir des petits animaux domestiques. Soit un chat, soit un chien, et parfois, on aime beaucoup ces petits compagnons, et, pour autant, à côté, on continue à manger de la viande. Pourquoi on aime tant certains animaux, et d’autres, on ne les respecte absolument pas ?

Là aussi, pour frapper l’imagination, on pourrait se dire « Est-ce que j’imaginerais un instant tuer ce petit compagnon de vie, que j’ai là, ce petit chat, ce petit chien, est-ce que j’imaginerais un instant le tuer pour pouvoir le manger ensuite ? ». Bien souvent, non. Alors, pourquoi ? On fait une espèce de spécisme entre tel type d’animal et tel autre type d’animal. Et là aussi, je voyais une illustration, toujours sur les réseaux sociaux, où on voyait un petit chien et un petit chat qui relevaient la tête et qui s’adressaient à, bah il y avait un cochon, il y un mouton, et puis il y avait un bœuf, et qui disaient « Nous, maintenant, ça y est, on a été reconnus comme étant des êtres sensibles et on doit être respectés ». Alors, il y avait le mouton, le bœuf et le cochon qui se tournaient vers ce petit chien et ce petit chat, et qui disaient « Vraiment, vous avez bien de la chance ! ». Moi, j’ai trouvé que cette illustration était très très bien pour exprimer ce qu’il y a à exprimer.

Alors, pour finir, je voudrais dire que moi-même, j’ai un chat chez moi, que j’aime beaucoup, pourquoi ? Parce que je trouve que les animaux sont très très émouvants. Mais même si vous allez voir attentivement, parce que si on n’est pas attentif, c’est autre chose. Mais si vous allez voir attentivement une vache dans un pré. Un cheval, alors, ça, beaucoup ont pu remarquer à quel point un cheval, ça peut être sensible, ça peut dégager beaucoup de sensibilité. Mais même un cochon ou un mouton ou une brebis, on peut, avec beaucoup d’attention, voir aussi toute cette sensibilité qui émane de cet animal.

La pureté des animaux

Les animaux, ils sont remarquables en ce sens qu’ils sont authentiques. Ils sont spontanés. Ils ne jouent pas de rôle. En ce sens, ils sont vraiment supérieurs à nous, êtres humains, qui sommes toujours là en train de vouloir paraître aux yeux des autres, se donner une image de soi-même. Et, en réalité, on n’est jamais vraiment authentique. On n’est jamais vraiment nous-mêmes. Les animaux, ils ne sont pas comme ça. C’est vraiment un exemple pour nous. On a besoin de s’en inspirer, on a besoin de les respecter. Ils nous apportent beaucoup, mais on les respecte vraiment très peu, au regard de ce qu’ils nous apportent.

Le respect des animaux, c’est aussi tout simplement comprendre que ça fait partie de la vie, ça fait partie de notre environnement, c’est ce qui nous a été donné et ça fait partie du respect de la vie. Et c’est une condition minimale pour accéder à une compréhension de la vie, et pour comprendre la vie, de respecter la vie, d’une manière générale. Sinon, on va rester dans un stade d’ignorance. On va se raconter des histoires intellectuellement, la connaissance ne se trouve pas là du tout. Voilà.

En tous cas, cette vidéo était un petit peu longue, j’espère qu’elle vous aura amené à réfléchir un petit peu, à vouloir développer un petit peu plus cette réflexion, et peut-être de faire un certain chemin, pourquoi pas, ensemble.

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Je vous dis à bientôt, les amis, et je vous dis merci pour votre écoute et votre amitié. Au revoir !