Le karma yoga: bases de compréhension

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La karma yoga: bases de compréhension

Première étape: ne pas nuire à autrui

On doit toujours avoir ça de présent à l’esprit de se dire « ce que je fais ça va m’apporter du bien », mais toujours se poser la question « est-ce que ce que je fais ne va pas nuire à qui que ce soit ? »

Donc déjà, basiquement, c’est ça le karma yoga. C’est déjà de se poser la question, dans tout ce qu’on fait, est-ce que ça va nuire à quelqu’un ?

Basiquement, c’est éviter de nuire à quelqu’un.

Après, une seconde étape, on peut poser une intention d’aller plus loin et de souhaiter le bien d’autrui. Et de poser des actes pour le bien d’autrui.

On peut le faire étape par étape le karma yoga.

Faire attention dans tout ce qu’on fait, est-ce que c’est pas de nature à nuire à quelqu’un, première étape.

Et quand ça c’est devenu une habitude, un automatisme, c’est intégré chez nous, c’est déjà superbe, c’est énorme. Parce qu’on est très peu à faire attention à ça. Déjà on se situe vraiment dans une proportion d’êtres humains vraiment purs, qui, d’une manière relative, ont acquis une certaine pureté, suffisante.
Que cette habitude soit intégrée, je fais attention à ne nuire à personne, ou je fais mon mieux, parce qu’indirectement on nuira toujours à des gens, mais on fait de notre mieux.

Deuxième étape: souhaiter le bonheur pour autrui

Une fois qu’on a avancé là dedans, oui, porter une attention particulière pour avoir des souhaits afin que chacun puisse expérimenter du bonheur dans sa vie, le plus souvent possible.

Même à un niveau plus avancé de pratique, on peut prendre comme support le fait de croiser chaque être humain que l’on croise, voire chaque animal, chaque être vivant, physiquement, qu’on peut appréhender avec nos yeux. Chaque fois qu’on en croise, on se tourne vers cet être intérieurement, et on se répète intérieurement, sincèrement, avec toute notre âme, on se répète « puisses-tu être heureux »

Et on fait comme ça, à chaque fois.

Après si on fait ça tout le temps, naturellement il va venir un moment où ça va être automatique, on va produire des actions positives. On tourne notre esprit de manière tellement positive pour souhaiter du bonheur à autrui qu’automatiquement on va avoir des pensées positives envers autrui. Automatiquement on va faire des choses positives pour autrui.

mon activité est-elle vraiment bénéfique pour autrui?

En même temps, même si on est un karma yogi, il faut faire attention à développer notre discernement parce que parfois on peut penser faire du bien aux gens, œuvrer pour leur bien, et sans vraiment s’en rendre compte parce qu’on n’a pas de discernement, on fait le contraire, on leur fait du mal. Il faut aussi savoir quand est-ce que ce n’est pas approprié ce qu’on va faire.

Dit aussi d’une manière simple, par exemple Mère Teresa qui était un très grand karma yogi, elle disait « l’amour commence à la maison ». Souvent, on veut faire le bien autour de soi, on va distribuer des dons dans tel et tel organisme, où dès qu’il y a le Téléton, tout le monde se met à faire une promesse d’argent.

L’amour commence à la maison

Et puis on ne fait même pas attention à son conjoint.

Combien il y a de personnes qui vivent avec une femme qui est infirmière ou avocate ou n’importe quel autre métier. On vit ensemble avec cette personne, on dit qu’on aime cette personne, mais on échange tellement peu qu’on est incapable de se représenter quelle est sa vie 8 ou 10 heures par jour quand elle est au travail, déjà là on a un boulot à faire au niveau karma yoga.

Très basiquement, à la maison, avant de s’occuper de quoi que ce soit d’autre à côté, comment on peut faire le bien autour de soi à l’extérieur de sa maison si on ne le fait pas dans sa maison.

Chez soi aussi, le karma yoga, aussi, c’est pas partir de chez soi à toute vitesse le matin en disant « allez à ce soir chérie ! » sans dire au revoir. Le karma yoga c’est prendre sa chérie dans les bras, rester un petit moment uni en yoga, et puis dans ses sentiments on est là pour la personne, tu as besoin de tendresse, ma tendresse est là, et on le formalise.

C’est le début du karma yoga.

Combien de personnes ont des enfants, quand les enfants arrivent c’est nouveau, tout le monde s’émerveille, c’est des joujoux, on finit par se lasser et au bout de quelque mois déjà ça nous lasse. Même, au bout d’un moment on passe nos nerfs dessus, on les enferme, on les place devant la télévision pour ne pas les entendre, vivement qu’ils s’endorment.

Très vite on se lasse, on a déjà un gros boulot à faire à la maison pour la karma yoga.

Ce sont des choses basiques, parce que souvent, intellectuellement, ça nous réjouit tellement de dire qu’on pratique le yoga, qu’on est un yogi, yogini, etc.

Commencez par le début et faites-le bien!

Mais en fait c’est un piège. Déjà la base, on ne le fait pas souvent. C’est comme au sujet de la pratique spirituelle, une fois au cours d’une grande manifestation publique, parce que c’est comme ça que le dalaï-lama intervient, il y a toujours beaucoup de gens. A un moment, il avait parlé devant plusieurs milliers de personnes et il y a toujours un moment pour que des gens puissent poser des questions. Quelqu’un avait posé une question « quel conseil vous donneriez dalaï-lama pour bien pratiquer au quotidien ? ».
Il attendait une réponse très élaborée, intellectuelle avec peut être une recette miracle, etc.

Le dalaï-lama avait éclaté de rire comme toujours et avait répondu « vous savez, c’est pas compliqué, occupez vous d’abord d’une chose, pensez à ça, faites le bien, commencez par ça : bien manger, bien boire, bien dormir. Une fois que c’est fait, après on peut passer à autre chose. »

Voilà.

On cherche à faire des trucs, mais le basique on ne le fait pas.

C’est pour ça que dans le raja yoga on dit qu’il y a plusieurs étapes. A quoi ça sert de faire des mouvements si déjà on ne sait pas pourquoi on le fait. Si on le fait pour de la gym, c’est clair, on sait pourquoi on le fait, mais si on le fait pour être un yogi, ça veut dire quoi d’être un yogi ? C’est quoi le sens ? Si on a compris que le sens c’est qu’on a tous le droit au bonheur, qu’on est tous égaux devant ça, on a une responsabilité les uns vis-à-vis des autres, on doit être unis, et qu’avant de parler de l’union avec le divin, commençons par parler de cette union et donc avant de parler de mouvements, la première chose c’est de parler d’éthique et de discipline personnelle.

C’est la toute première chose et il faut s’attarder dessus.

Une condition préalable: une bonne santé physique!

Ensuite on peut s’occuper des pratiques physiques mais qu’on est conscient que là aussi c’est qu’un moyen pour maintenir le corps dans un bon état de santé. Parce que quand il est dans un bon état de santé il va être disponible beaucoup plus facilement pour les pratiques internes, les pratiques de concentration, méditatives.

Si on est très malade, on a 40°C de fièvre ou envie de vomir et que je vous dis de rester concentrer sur la flamme de la bougie pendant 3 minutes…c’est impossible.
Si on est en bonne santé, c’est beaucoup plus facile.

C’est tout par étape, il faut commencer dans le bon ordre, ne pas mettre la charrue avant les bœufs.

Le karma yoga et la connaissance

Le karma yoga, c’est comme toute chose, on peut philosopher et dire beaucoup de choses, encore une fois réjouissantes intellectuellement mais ça ne nous mène nulle part. Et même si on pouvait faire une conférence avec ça, des fois ça arrive, certains sont habiles pour parler, mais qui en fait ont zéro expérience.

Souvent ceux qui ont le plus d’expérience ne savent même pas parler. Parce qu’ils ne sont pas encombrés par ça.

Quand vous prenez les grands yogis qui ont passé parfois des années en retraite solitaire dans la nature, la montagne, sans croiser qui que ce soit, sans manger ni boire, étant en absorption méditative. Quand ils redescendent dans le monde, ils ne savent plus mettre un mot l’un devant l’autre. Ils bafouillent.

Certains vont penser « mais il n’a aucune connaissance ». Pourquoi ? Parce qu’on associe les connaissances au plan intellectuel. Ça n’a rien à voir. Si la connaissance était à relier au plan intellectuel ça ferait longtemps qu’on le saurait. On n’aurait plus de problèmes. Parce qu’il y en a des gens qui sont très développés intellectuellement.

A commencer par ceux qui nous dirigent. Est-ce qu’on n’a plus de problèmes pour autant ? Non. Simplement, ils ont zéro expérience.

Ou ils ont une expérience très limitée sur un plan très limité, sur le plan mondain. C’est quoi le monde par rapport à l’univers ? C’est rien du tout. Ils ne savent pas comment les choses fonctionnent de manière fondamentale.

Le dalaï-lama disait à ce sujet « si dans l’éducation on intégrait de manière systématique l’apprentissage correct de la méditation auprès des enfants dès le plus jeune âge, par exemple 8 ans, au point que dans notre éducation à tous ce soit intégré, il ne faudrait pas plus d’une génération pour qu’on vive dans un monde de paix et d’harmonie. »

Pas plus d’une génération. Vous vous rendez compte ?

Où est l’intelligence ? C’est intellectuel mais c’est pas ça l’intelligence.

Les connaissances intellectuelles c’est même pas un grain de sable dans ce qu’est le désert des connaissances. C’est rien du tout. Mais on se méprend. Pour nous, toute l’intelligence se situe au niveau intellectuel. C’est absolument pas ça.

Le karma yoga c’est chez soi, ceux qui sont là. Michael est là, moi je m’occupe de Michael. Je m’occupe pas de prétendre que je vais sauver le monde. Ça se décline naturellement. Si vraiment je mets toute mon âme, je dois la mettre au moment où je suis, au lieu où je me trouve, avec qui je me trouve.

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