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Bonjour mes amis, François, expert de yoga, de méditation et autres techniques de bien-être. Aujourd’hui je continue dans cette série de vidéos et j’ai choisi aujourd’hui de prendre avec moi un email que j’ai reçu de la part d’une élève, que je ne vais pas nommer pour des raisons de confidentialité, mais qui m’écrit la chose suivante : « Jusqu’à maintenant, je me sentais en équilibre, en sérénité, avec grâce à la pratique ele méditation, une sensation de plénitude en moi. Mais depuis quelques temps, je me pose des questions sur la mort. Car mon père est à 15 000Km, il est très vieux, il va avoir 97 ans. Je l’aime tant, il a toute sa tête, il est drôle, sympa, philosophe, etc. Et puis, pour moi-même, eh bien j’ai envie de vivre encore un peu plus et bien dans mon corps et mon esprit. Car, en résumé, je gère quelques problèmes de santé. Je n’ai pas peur, je fais de mon mieux, je suis positive mais ces temps-ci, ça me tracasse un peu. »
Alors on part d’une situation où cette amie en question vit dans la plénitude et tout à coup, quelque chose se passe. Elle se pose une question vraiment existentielle, puisqu’elle se pose des questions sur la mort. On se rend compte ici, ce que ça m’évoque ici, c’est qu’à la lumière de cette plénitude, de cette sérénité qui s’est installée, à un moment donné, émergent des questions fondamentales qui viennent perturber ce sentiment de plénitude; en réalité ce questionnement révèle une clarté qui s’est installée dans l’esprit… Ce qui se passe ici, le fait de se questionner ainsi est donc tout à fait normal. Quand le calme est là, la clarté se fait, des choses viennent, émergent et peuvent sembler nous déstabiliser un peu.
Parfois on se dit « je suis en train de régresser » et au contraire, vous êtes en train de progresser parce qu’il y a plus de clarté et on réfléchit aux choses vraiment importantes. En l’occurrence, la mort, dans la philosophie bouddhiste, on dit que si l’on passe une journée d’une existence humaine sans réfléchir profondément et avoir une réflexion analytique sur la mort, c’est une journée de gaspillée: nous devons méditer au quotidien sur la mort…. On est bien loin d’une simple pratique de relaxation ou de méditation guidée… Donc on considère vraiment que la réflexion sur la mort est une réflexion absolument fondamentale. Très importante. Mais aussi une réflexion sur laquelle on doit fonder toute pratique spirituelle. Sinon ça n’a que peu de résultats d’entamer une pratique spirituelle si on ne réfléchit pas à ce genre de choses. C’est très important. Encore une fois, c’est assez bon signe que cette amie se pose ces questions.
Elle se pose des questions sur la mort, par rapport à son père qui est très loin, auquel, semble-t- il, elle est très attachée. Et c’est normal, puisqu’en tant qu’être humain, c’est ça qu’on a dépassé aussi, l’attachement que l’on a envers les personnes, les gens qui nous sont proches, la famille, nos possessions, etc. Au passage, j’aimerais dire que cette personne est originaire d’Amérique Latine. Dans d’autres traditions on accorde beaucoup d’importance à la famille, et les parents, les grands-parents sont importants et sont tout le temps importants. Ici, trop souvent, des personnes âgées finissent seules, les enfants ou les petits-enfants ne se préoccupent gère de ce qu’ils sont en train de devenir. Et on place parfois les gens…je ne sais pas si je peux dire ça mais…parfois on passe les vieilles personnes dans des mouroirs. Bon, je pense que c’est important de prendre exemple sur des cultures qui prennent soin de leurs ancêtres jusqu’au bout quoi qu’il en soit, et qui ne les laissent jamais tomber. Parce qu’il ne faut pas oublier ce que nos parents nous ont apporté, tous les efforts, les investissements, le cœur qu’ils ont mis pour nous nourrir, nous vêtir, nous apprendre, faire de leur mieux même si on est tous imparfaits. Ils ont bien souvent donné le meilleur d’eux-même et beaucoup de leur énergie pour faire en sorte qu’on puisse devenir adultes et être ce que l’on est aujourd’hui. Sans eux, la vie serait sans doute différentes et on n’aurait pas autant de possibilités que si on avait pas d’autres êtres humains, en l’occurrence nos parents, qui ont vraiment pris soin de nous. Ensuite, cet amie, qui m’écrit cet email, me dit « j’ai envie de vivre un peu plus et bien dans mon corps, pour résumer j’ai des problèmes de santé, j’ai pas peur, je suis positive mais je me pose des questions ».
Alors c’est vrai que quand on a des problèmes de santé, on est en délicatesse, et on peut aussi réaliser que, finalement, le corps physique n’est pas permanent. A un moment ou un autre, quoi qu’il en soit, on va devoir finir par quitter ce corps. Là, ça nous ramène à la saisie que l’on a de ce corps physique, auquel on s’identifie tellement. Quand on parle de la réflexion sur la mort, on dit que de toutes façons, quand on réfléchit sur la mort, pardon, on réfléchit sur le fait que de toutes façons elle est certaine, personne n’y a jamais échappé. Le moment de la mort, on ne le connait pas non plus, du tout. Ce peut être dans quelque secondes, jours, semaines, mois, années. Ça peut se produire très rapidement, de manière brusque, sans qu’on s’y attende. Et les circonstances de la mort, puisque je parle de ça, on ne les connait pas non plus. On peut mourir de manière douce et tranquille mais aussi de manière brutale ou différemment, tous les scénarios sont possibles. Effectivement, la mort étant certaine, c’est peut-être intéressant de s’y préparer au travers de toutes ces réflexions. Pourquoi donc ne pas faire du sujet de la mort une technique à part entière de méditation sur la pleine conscience?… Bref, ça pourrait être très long si je commençais à partir là-dessus.
Je développe un enseignement assez long d’ailleurs dans ma formation « 2 mois pour une vie nouvelle ». Ce que je vous ai conseillé récemment, via la vidéo sur les livres pour approfondir le yoga, et bien j’ai réservé un livre, que je vous ai conseillé sur le plan de la philosophie, et en particulier de la mort.Ce livre s’appelle Il n’y a ni mort, ni peur, du grand maître bouddhiste Thich Nhat Hanh. C’est un chef-d’œuvre, on pourrait en faire une bible. Si vous êtes engagé dans un chemin spirituel, vous pouvez en faire une bible, ça va vous servir énormément pour voir les choses autrement et voir qu’au final il n’y a ni mort ni peur, comme le dit le titre de ce livre. C’est extrêmement réconfortant à lire, et on a vraiment ce sentiment intime d’accéder à une compréhension qui est autre sur ce qui est la vie, et comprendre, finalement, que la mort fait partie de la vie, et que ce n’est pas une fin mais une continuité.
Que dire d’autre ? Voilà ce que j’avais à dire, pour répondre à cet email. Je te conseille de lire ce livre, Il n’y a ni mort, ni peur de Thich Nhat Hanh. Et pour les autres que ça intéresse, même conseil ! Et bien j’espère que vous avez aimé cette vidéo, comme toujours, si c’est le cas, je vous demande de cliquer sur J’aime et puis si vous ne vous êtes pas encore abonné, cliquez sur s’abonner, comme ça vous serez au courant des vidéos qui sortent.
Je vais vous demander aussi de partager ces vidéos pour m’aider à faire la promotion de cette chaîne et diffuser ces petits messages jours après jours.
A très bientôt mes amis pour une prochaine vidéo, au revoir !
PS: dans quelques semaines je vous offrirai quelques exercices de méditation audio gratuits comme des méditations guidées en ligne gratuites ou encore la méditation de la flamme violette qui est très sympa et permet d’apaiser les peurs, les craintes.