Yoga Lyon – “Mais où est ma moitié?” par François Yogesh

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L’amour que l’on porte à sa moitié

Bonjour mes amis, François, expert de yoga et méditation.

Aujourd’hui j’ai choisi de répondre à une question qui m’a été faite lors d’un commentaire qui faisait suite à une vidéo où on m’a dit « ce serait bien que tu fasses une vidéo sur l’amour que l’on porte à sa moitié ».

Ça me fait un peu rire, oui, vous voyez il y a déjà le concept de l’amour et le concept de la moitié. Est-ce que déjà ça va vraiment ensemble ? Je ne sais pas. Il ne me semble pas…

Amour et/ou attachement

Parce que déjà sur le plan habituel, sur la manière que l’on a la plupart du temps de considérer l’amour, c’est vraiment complètement à relier à des émotions qui nous sont propres nous en tant qu’être humain parce que si on se manifeste sous forme humaine c’est sous l’emprise d’une émotion perturbatrice prédominante qui est le désir et l’attachement et c’est ça qui, sur le plan karmique, fait qu’une âme individuelle se manifeste sous un corps humain, c’est le désir et l’attachement.

Et le désir et l’attachement et l’amour, on fait vraiment un amalgame entre les deux. Bon, ce ne sont que des mots, on peut se faire des définitions très différentes les uns des autres mais sur la manière dont on expose ça nous, lorsque nous sommes des enseignants de yoga et qu’on développe des réflexions philosophiques sur ces sujets là, eh bien on dit qu’effectivement, ça peut se ressembler, cet amour mondain qui en réalité serait plus du désir et de l’attachement et cet amour qui serait un amour beaucoup plus pur.
Un amour pur, simplement. Ça peut se ressembler mais ce n’est pas du tout la même chose.

Sur le plan du yoga, on pourrait même dire ultimement que l’amour et le yoga c’est la même chose.

Quand il n’y a plus rien

J’avais lu ça quelque part, j’avais trouvé ça intéressant, c’était quelqu’un qui était en fin de vie et qui était en train d’avoir une réalisation vraiment profonde sur le plan spirituel et qui expérimentait des choses qui commençaient à s’approcher de la pure vérité et qui témoignait comme ça, au travers de mots, même si ça reste insatisfaisant et qui disait « quand il n’y a plus rien, il ne reste plus que l’amour ».
Et je pense que ça, c’est beaucoup plus proche de ce qu’est vraiment l’amour.

Ultimement, on pourrait dire que l’amour c’est l’union, donc l’amour c’est le yoga.

C’est pas du tout la même chose.

Le nom et la forme

Nous, sur le plain mondain, on est très attaché au nom et à la forme, à tout ce qui se manifeste sur le plan mondain, auquel on attribue un nom que l’on manifeste sous un plan, une forme, que l’on peut appréhender avec nos sens, que ce soit au niveau visuel, du toucher, avec l’ensemble de nos sens.

On est très guidés par nos instincts de désir, d’attachement. Encore, il n’y a pas longtemps, j’entendais ça de la part de quelqu’un qui disait « oh mais quand on va en Inde, ces indiens qui ont la peau mate avec des cheveux noirs, qu’est-ce qu’ils sont beaux ! ».
Tout ça pour exprimer ce rêve qui serait de pouvoir avoir un mari indien, simplement parce que sur l’aspect de la forme, on est très attiré par quelque chose, on aurait le désir idéalement, si on pouvait avoir le choix, d’avoir un tel mari, donc on est très attachés à la forme.

Bon, nous les hommes, c’est-à-dire les êtres humains du genre masculin, on sait très bien qu’on a une tendance à être très attachés à la forme, à l’esthétique, aux attributs féminins et on appelle ça de l’amour.

En réalité c’est plutôt du désir et de l’attachement, ça n’a strictement rien à voir. C’est quelque chose que l’on veut s’approprier. On est en priorité beaucoup plus sensible à manifestations extérieures qu’à l’aspect profond des choses et des êtres.

Quand on dit l’amour que l’on porte à sa moitié, autrement dit, ce serait comme si c’était une non question, une question qui sur le plan du yoga n’a pas de sens.

Parce que bien sûr, je pourrais faire un développement sur le plan mondain, c’est-à-dire sur le plan sur lequel on définit l’amour pour le plus grand nombre d’entre nous, mais à ce moment là ce serait plus du domaine des sociologues, des gens comme ça, je ne suis pas le plus qualifié pour répondre à ça. D’ailleurs je vis seul en ce moment et depuis un moment, donc ce n’est pas mon expertise.

Mais si vous posez cette question en tant qu’enseignant de yoga, alors là oui, je peux dire que ça n’a aucun sens sur le plan de la philosophie du yoga.

Pourtant, toi, la personne qui écoute cette vidéo et qui a posé cette question, si tu écoutes et que tu te reconnais, je t’aime mais au-delà de ce que tu peux être au niveau de ta forme, etc. Je t’aime, tout simplement.

Bref, c’est une non question au niveau du yoga.

Le concept de moitié

Vous savez, il y a le concept de moitié après. J’ai déjà amorcé une réponse là-dessus, mais le concept de moitié, c’est-à-dire que moi je serais une moitié et qu’en face il y aurait ma moitié. C’est-à-dire ces deux choses séparées l’une de l’autre comme ça.

C’est comme si on créait une séparation, une division entre les deux. Et de toute division nait un désordre, un chaos, un conflit. C’est vraiment l’inverse de l’union.

L’interdépendance et l’impermanence

On a besoin de l’autre, ou en tout cas on a le sentiment d’avoir besoin de l’autre pour être plein. Et ça c’est complètement illusoire. Parce qu’en fait, tout ce qui est composé de partie comme ça, par nature, est imparfait. Pourquoi ? Parce que par nature, tout ce qui est composé de parties, donc, est impermanent. C’est-à-dire qu’un jour c’est là, un autre jour ça ne sera plus là, c’est sûr, tôt ou tard.
Des fois plus rapidement qu’on ne le pense.

Mais à un moment où à un autre, les choses qui sont composées de parties comme ça, bougent et se séparent, se transforment et c’est plus forcément comme on le voulait. On a tendance à vouloir figer les choses et ce n’est pas comme ça que la vie fonctionne. Quand on fait ça, on se sépare, on se coupe de la vie vraiment, on est bien loin de l’union, du yoga.

La souffrance générée

Si on attend toujours quelque chose de celui ou celle qu’on appelle l’autre moitié, on vivra toujours des tourments et on sera loin de l’union.

Déjà si on est seul, on va déjà peut être souffrir de devoir trouver sa moitié.
Et ayant trouvé sa moitié on se rendra peut être compte à quel point ça n’a pas été facile de trouver celui ou celle que l’on appelle sa moitié aujourd’hui.
Ensuite, on va souffrir de garder sa moitié, parce que ma foi, quelque part, même si on n’a pas envie de se l’avouer, pas envie de se le dire parce que ça nous plait pas, on n’a pas envie de voir ça mais on le sait très bien et avec ça on souffre, de la peur de prendre sa moitié.

Donc on est aussi soumis à cette peur d’avoir sa moitié, de la connaître, et aussi soumis à cette peur de garder sa moitié parce que ma foi on n’est sûr de rien et à un moment ou à un autre on va perdre sa moitié.
Aujourd’hui c’est pas rare que l’on perde sa moitié en cours de vie et beaucoup plus vite que ce que l’on croit et dans le meilleur des cas, si l’on peut appeler ça comme ça, de toutes façons au moment de la mort on sera séparés.

Donc d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard, et là encore, on va souffrir.

Bref, si l’on a besoin d’une autre partie pour se sentir plein, on va de toute façon être soumis à de nombreuses souffrances, de nombreux tourments. On idéalise, mais on se méprend complètement.

Le sens du couple

Donc après la question peut se poser, mais à quoi ça pourrait servir d’avoir un partenaire ?

Sur le plan du yoga encore une fois puisque je me refuse de répondre sur un plan que je ne connais pas, sur le plan mondain demandez à d’autres personnes, il y a plein de gens qui sont dans le développement personnel, des choses comme ça, qui vous donneront d’autres éléments de réponses.

Si on a un autre partenaire il pourrait y avoir qu’une utilité, c’est de s’élever l’un et l’autre, de se tirer l’un et l’autre vers le haut, de faire en sorte que l’on soit chacun l’un pour l’autre une espèce de catalyseur qui permette de nous élever spirituellement, qui nous permet jour après jour de devenir une meilleure version de soi même et qu’on puisse mesurer ça, quand on porte un regard vers un an en arrière, qu’on puisse dire « oui vraiment ensemble on a cheminé, on s’est élevés, on s’est bonifiés, on est devenus de meilleurs êtres humains »; rien que cela c’est déjà très bien et c’est une première étape à atteindre avant de se prétendre un être spirituellement élevé, vous voyez se raconter ce genre d’histoires à dormir debout… devenons simplement humain, arrêtons de compliquer les choses encore et encore, toujours et toujours…

Dans ce sens là ça sert, si c’est quelque chose qui permet d’acquérir plus de puissance pour ça, alors là, oui, il y a un sens. Mais si c’est pour être dans ces tourments, dans ces jeux psychologique où on se cherche les uns les autres en permanence et on se cherche l’un et l’autre, on se fait souffrir, on a peur, pas confiance, ça ne sert pas à grand-chose, surtout si il y en a ne serait-ce que l’un sur les deux qui se sentirait tiré vers le bas, la relation ne sert pas à grand-chose. Et à coup sûr si l’un se sent tiré vers le bas et l’autre vers le haut, obligatoirement on est dans une espèce de jeu psychologique qui est malsain.
C’est ce que je pense, désolé !

Ce qu’on peut faire, simplement, pour peut être vivre l’amour sur le plan du yoga, sur le plan  de la pureté de l’amour, c’est intéressant de se placer du point de vue de son âme et se relier à son être le plus profond, à cet être vraiment intime qui est en nous.

C’est-à-dire que l’âme puisse s’observer elle-même. C’est vraiment l’être intime de votre être le plus profond.
Et laissez cet être intime être le témoin de ce mental, laissez le être celui qui règne sur ce qui vous anime, sur ce souffle de vie, cette énergie, ce prana qui anime tout… vécu comme cela de manière spontanée, on est au coeur du yoga et on est loin du simple cours de yoga à lyon, du yoga los angeles, du yoga bourgeois quoi… 🙂

Mâ Ananda Moyi

Et je voudrais terminer par une citation que j’ai notée de Mâ Ananda Moyî, une grande sainte indienne du XXe siècle, peut être l’une des plus grandes, ou en tout cas la plus connue sur le plan du yoga en Inde.

Elle disait :

« Les plaisirs que vous avez dans la vie dépendent des sens et des objets matériels, ils sont toujours passagers. Savez-vous ce qu’est la béatitude ? C’est ce qui ne dépend de rien d’autre, elle est en soi, parfaite, réelle, éternelle. Elle se révèle comme le soleil. »

Voilà. Bonne chance avec ça, débrouillez vous avec ça ! Si vous voulez aller un peu plus loin, on va bientôt commencer le cycle « 2 mois pour une vie nouvelle » donc je programme une conférence avec une présentation du cycle fin novembre et on va commencer dès le début du mois de décembre. Alors si vous voulez apprendre à méditer pour vivre plus de bonheur et de plénitude, être plus heureux et bine notez ça sur votre agenda. D’ailleurs vous allez tous recevoir un message si vous êtes déjà dans la liste de diffusion, si vous écoutez cette vidéo et que vous n’y êtes pas encore, vous allez sur l’un des sites et remplissez l’un des formulaires, donnez votre nom, expliquez que vous voulez être invité également et vous pourrez faire partie des participants.

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