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Méditation: le bon équilibre

Equilibre et méditation

Bonjour chers amis, François, expert de yoga et méditation.

Aujourd’hui je voulais partager avec vous une réflexion sur le fait qu’il est important d’avoir un équilibre en toute chose et en particulier lorsque l’on parle d’équilibre et méditation. 

A la fois bien sûr il faut être sérieux dans ce qu’on fait, mais à la fois, si on se met trop de pression, ça ne va pas fonctionner non plus.

Ecoute, réflexion et expérience

On a besoin de pratiquer sérieusement l’écoute, intégrer les enseignements, réfléchir sur la base de ces enseignements, c’est-à-dire, au quotidien, ramener toutes les expériences que l’on a à vivre au quotidien à la philosophie pour intégrer cette philosophie et ainsi avoir une terre fertile sur laquelle on va pouvoir expérimenter correctement les choses et développer correctement cette expérience de manière heureuse.

On peut être un étudiant sérieux et être détendu, c’est-à-dire qu’on est dans cette idée parce que c’est notre éducation, on est dans cette idée habituellement de faire des choses.

A l’état naturel

Alors que lorsqu’on parle de pratique méditative, il s’agit juste d’être tranquille, là, à l’état naturel, il ne s’agit pas de faire quoi que ce soit, il n’y a rien à faire. Juste être à l’aise, détendu, l’esprit ouvert et d’observer ce qu’il se passe, tranquille. Quoi qu’il se passe, c’est ok, il faut juste retenir le fait d’être à l’aise, détendu, ouvert. Et bien là, conscient, pas ailleurs. Pas se perdre quelque part. C’est-à-dire, en quelque sorte, être conscient que l’on est conscient !

Bien sûr, si vous êtes déjà habitué à pratiquer ça peut vous resservir de vous recentrer un peu, et d’observer ça si c’est ok pour vous. Si vous n’avez pas encore médité, le mieux à vous conseiller c’est de rejoindre le prochain cycle « 2 mois pour une vie nouvelle » puisque tout ça on le verra et le reverra en permanence et vous aurez un tas d’éléments qui vous seront donnés pour développer l’expérience de manière heureuse, mais ça, c’est essentiel, restez détendu.

Une autre chose, cette vidéo vous l’avez aussi en anglais et je vais vous mettre le lien juste ici, vers la chaîne où elle se trouve, il s’agit de The French Yogi, vous pouvez vous y abonner, ça permet de m’aider à la lancer, tout simplement.

Si vous avez aimé cette vidéo, cliquez sur J’aime et abonnez vous si ce n’est pas encore fait !

A bientôt pour un prochain partage ensemble, au revoir mes amis !

Prochain 11 décembre article 5

Arrêtez de faire votre méditation!

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Arrêtez de faire votre méditation!

Préambule: Voici l’extrait d’un enseignement donné par François Yogesh, professeur du centre de yoga lyon Part-Dieu


Après, je peux apporter un autre élément de réponse là-dessus, sur « est-ce que je fais bien la méditation ? ».

Rappelez vous, volontairement, quand on a pris un petit moment pour redéfinir la méditation, on a parlé de de la “non-méditation”.

La non-méditation

Pourquoi ? Parce que je vous ai expliqué qu’on est dans l’idée de faire quelque chose au sujet de la pratique méditative.

Pourquoi ? Parce qu’on fonctionne tout le temps dans l’idée de faire quelque chose.

Si on ne fait pas ceci, on fait cela, on est occupé à faire quelque chose tout le temps, en permanence, 24h sur 24h. Depuis qu’on est né.

Et on est éduqués comme ça.

Donc, quand on parle de la pratique méditative, on parle de faire la méditation.
A quelle heure tu fais ta méditation, tu fais quoi quand tu médites ? On parle comme ça, n’est-ce pas ?

Alors que la méditation c’est au-delà de l’expérience ordinaire, celle qui est à relier à l’éducation qu’on a reçue, c’est-à-dire qu’on désapprend un peu certaines choses et surtout on se réengage dans une expérience qui est simplement d’être à l’état naturel.

A l’état naturel

Alors être à l’état naturel de manière absolue, c’est pas pour tout de suite parce que quand on est à l’état naturel de manière absolue ça veut dire qu’on a réalisé la nature de l’esprit, ça veut dire qu’on a la réalisation spirituelle totale.

Alors être à l’état naturel, pour le moins, au niveau de la perfection relative à notre niveau, c’est déjà de faire en sorte d’être détendu et à l’aise. C’est pour ça que je vous répète toujours ça, d’emblée et à chaque moment où on démarre une session méditative, je commence toujours comme ça : « à l’aise, détendu ».

Pour s’installer sur un mode être. A l’état naturel. Tranquille.

Je pense qu’il faut se rappeler de ça. Les enseignements que je donne ne sont pas neutres, ce sont vraiment des fondements qui sont là pour vous aider et pour ancrer une pratique qui puisse vraiment vous permettre de progresser et d’expérimenter plus de bonheur de manière stable dans votre vie. Et on doit développer cette expérience de s’installer dans l’aisance, dans la détente, la tranquillité.

Soyez comme ça et ne vous préoccupez pas de faire quoi que ce soit. C’est la non-méditation.

cours yoga lyon

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La chance d’être conscient

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La chance d’être conscient

Garder ou simplement s’établir dans le bien-être?

Comment pouvoir garder le bien être ressenti dans la méditation toute la journée ? Il y a tellement de choses à dire là-dessus.

Et on peut prendre les choses par des bouts vraiment différents les uns des autres.

Mais en réalité, ce qui est important ce n’est pas tant de garder le bien être senti pendant la session méditative lorsque c’est le cas, parce que ça ne l’est pas toujours, que de se rendre compte que c’est possible de s’établir dans le bien être, de modifier l’expérience.

Parce que pendant la session méditative, on peut, parce que c’est la question, ressentir du bien être.

Alors que si on n’en tenait pas, de pratique spirituelle, on ne la ferait pas cette expérience, on la fait parce qu’on entame une pratique spirituelle. De temps à autres une session se passe bien, et on ressent du bien être.

Mais c’est une véritable expérience qui nous montre qu’on peut modifier notre rapport aux choses, que ça peut tout changer et qu’on peut expérimenter plus de bonheur.

Donc déjà, c’est là pour ancrer une conviction qu’on a un pouvoir. Parce qu’on le constate, on le sait, il n’y a même plus de question à se poser, ça devient tangible.

Donc déjà, rien que par rapport à ça, on peut se réjouir et prendre conscience à quel point on a de la chance de faire une telle expérience. Parce que quand l’expérience est faite, ça y est, on le sait, on pourra nous dire quoi que ce soit à côté, ça ne va pas impacter, on le sait.

Donc déjà c’est un cadeau. C’est énorme.

Prétendre à être dans le bien être tout le temps, 24/7, jusqu’à la fin des temps, ce n’est pas possible, désolé !

Ou alors ça voudrait dire qu’on est arrivé au bout et qu’on n’a plus rien à apprendre, c’est la fin, état de Bouddha. Est-ce que vous voulez avoir l’état de Bouddha, là, maintenant ?

Même Bouddha il peut être traversé par une émotion. Alors il ne sera pas emporté, il retrouvera la maîtrise de toute façon mais il peut être traversé par des émotions aussi.

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Soyez là, bien là…

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Soyez là, bien là…

Tout est impermanent.

Et à ce sujet, par rapport aux choses auxquelles on est attaché, les choses que l’on souhaite, désire et que l’on n’a pas toujours spontanément, d’emblée. On a parfois besoin de fournir beaucoup d’efforts voire de souffrir, d’accepter un certain nombre de privations, de faire des efforts pour obtenir certaines choses que l’on souhaite.

C’est vraiment une souffrance. Une forme de souffrance qui est liée au fait de produire tous ces efforts pour obtenir ce que l’on souhaite.

Une fois qu’on a les choses, eh bien on peut expérimenter une autre forme de souffrance qui est de craindre de perdre ce qu’on a mis du temps à acquérir.

Mais à un moment ou un autre, on sera confronté à cette souffrance de quitter ça aussi : nos possessions, les êtres que l’on aime, de toutes façons. Et dans le meilleur des cas ce sera au moment de la mort, mais ce sera peut être avant. De toute façon, à un moment ou un autre, ça arrivera. C’est comme ça. On doit comprendre aussi cette chose là et profiter des choses quand elles sont là. En être heureux. Et très souvent on cours après un bonheur illusoire.

Un futur illusoire

C’est comme si on mettait entre les mains d’un futur illusoire notre bonheur.

Comme si on ne pouvait jamais l’attraper, qu’il nous échappait. On court après. Et même si on a ce qu’on voulait, on veut autre chose, on n’est jamais pleinement satisfait.

C’est-à-dire que là, vivement Noël. On n’est pas là, on est déjà à Noël alors que Noël n’existe pas encore. Et puis quand on sera à Noël, vivement le jour de l’an, parce qu’on va se réunir en famille, machin, ceci, cela. Et quand on sera au jour de l’an, vivement telle date parce que tel ami viendra nous voir, ça fait longtemps qu’on l’a pas vu, etc.
Ensuite vivement les grandes vacances, au bout d’un moment on veut retourner au travail, et ainsi de suite. Ça n’arrête jamais.

En gros, c’est vivement le cimetière ! Bah oui !

On est pressé d’aller au cimetière !

Mais en fait, il n’y a pas à s’inquiéter pour ça puisqu’on est déjà au cimetière. Parce qu’on est jamais vivant ! On ne vit jamais !

On est déjà des cadavres ambulants, des morts vivants, parce qu’on ne vit jamais l’expérience du moment. Donc on y est déjà au cimetière, pas besoin d’être pressé d’y aller, on y est déjà.


Pour rappel, si vous avez une quelconque question SVP,

prenez le temps au préalable de vérifier si la réponse ne se trouve pas sur la page contact

Libre des sources de distraction

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Libre des sources de distraction

Eh bien bonjour chers amis, François, expert de yoga et méditation.

Je vous retrouve aujourd’hui pour répondre à une question qui m’a été posée récemment, qui est de comment pouvoir échapper aux distractions, comment pouvoir se libérer des distractions, comment faire pour retrouver un peu de liberté et pas être emmené à droite à gauche et balloté sans arrêt, sans aucun contrôle.

La vraie question

La vraie question ne serait pas ça, ce serait plutôt comment ne pas être dépendant des distractions.

Extérieur ou intérieur?

Parce que les distractions, ou en tout cas les sources de distractions, elles sont de partout extérieurement parlant. Comment on peut rester stable intérieurement ? Parce que finalement, la distraction est où ? A l’extérieur ou l’intérieur ? C’est déjà une première question à se poser, il faut faire la différence entre la distraction elle-même et les sources de distraction. C’est déjà deux choses différentes.

Extérieurement, on a beaucoup de choses qui sont susceptibles de nous distraire, après, la distraction elle-même, c’est l’état dans lequel on se trouve, ça se trouve à l’intérieur plutôt qu’autre chose.

La distraction concerne tout le monde de toutes façons, qui que l’on soit. Que l’on habite en occident ou même en orient, parce que parfois on dit qu’en orient les gens sont plus zen, stables, ils ont une sérénité… Bon, mais c’est un peu le fantasme qu’on se construit et ça correspond pas forcément à la réalité, on voit qu’une partie des choses, celles qu’on a envie de voir, et en réalité ça fait partie de la nature humaine de se laisser entraîner par toutes les sources de distraction.

Et ça, ça a toujours existé de tout temps, parce que bien sûr aujourd’hui on a beaucoup de choses qui sont là pour stimuler nos sens, on n’a jamais eu autant de choses offertes comme source de distraction. Mais dans notre nature on est toujours très facilement distrait, ce qui veut dire qu’il y a 1000 ans, 2000 ans, eh bien si on n’était pas distrait par les mêmes choses qu’aujourd’hui, c’était d’autres choses, et le mental est suffisamment…j’allais dire habile, c’est pas ça, le mental se laisse facilement entraîner, c’est inhérent au mental de se laisser entraîner comme ça.

Est-on conscient?

La question n’est pas la distraction elle-même, être ou ne pas être distrait n’est pas la question, la question c’est une question, toujours pareil, de conscience. Est-ce qu’on est conscient d’être distrait ? Ou est-ce que finalement ça se fait envers et contre nous même sans même qu’on s’en rende compte.

Comment “faire”?

Quelle serait la chose à faire s’il y en avait une pour être vraiment là, vraiment présent, vivant, conscient de tout ce que la vie a à nous offrir sans être complètement éparpillé.

Commencez par cette chose là…

C’est simple, il y a juste une chose à se rappeler, c’est en lien avec une réflexion fondamentale qui est qualifiée comme telle, comme fondamentale, dans les philosophies orientales. C’est quoi la vie ? Pour savoir ce que c’est la vie, il faut être conscient de la vie. On peut, peut être, déjà commencer par prendre une habitude. Chaque matin au lieu de se lever, fumer sa cigarette, boire son café ou aller allumer son ordinateur, penser à ce qui va nous préoccuper dans la journée, on peut s’arrêter un moment et être conscient qu’on vient de se réveiller et que ma foi on peut toucher ce corps, il est là, on peut le toucher, et en quelque sorte on est vivant, on est toujours vivant et quand on sait qu’on est vivant, on est conscient qu’on est vivant.

C’est important de l’apprécier.

Oui: appréciez !

Je me suis amusé à regarder des statistiques, avant de faire cette vidéo j’ai réfléchi à ce sujet, je me suis amusé à aller voir combien de personnes en moyenne meurent chaque jour sur Terre. Il y a pratiquement 200 000 personnes par jour qui quittent leur corps, qui meurent comme on le dit communément, chaque jour.

A chaque fois qu’on se réveille, le lendemain matin, entre chaque matin, il y a 200 000 personnes qui sont mortes, nous on est toujours vivant ! On peut déjà apprécier ça, avoir conscience qu’on est encore vivant et qu’on jouit de cette condition d’avoir un corps humain et d’expérimenter tout ce qu’on est en train d’expérimenter.

On peut également aussi penser aux quelques personnes qui sont vraiment très importantes pour nous dans notre vie. On a toujours 2-3, 4 ou 5 personnes qui sont vraiment importantes pour nous. Est-ce que ces personnes sont toujours vivantes ? Si c’est le cas c’est super, parce que vous avez presque 200 000 personnes qui meurent chaque jour, vous avez pas loin d’un million de personnes par jour qui perdent quelqu’un qui leur est cher, quelqu’un qui compte parmi ces 4-5 personnes qui sont vraiment importantes pour nous.

Et nous aujourd’hui, à la fois on est encore vivant, à la fois les gens qui comptent pour nous sont encore vivants. Il faut savoir l’apprécier, et savoir apprécier que chaque jour qui est comme celui-ci est un jour privilégié finalement.

Tout ça pour dire qu’il ne faut pas prendre ça à la légère, c’est vraiment sérieux, parce que ça correspond à une réalité. La plupart d’entre nous pensent comme ça. Quelque part on le sait bien mais on est pas vraiment conscient, on se dit qu’il n’y a que les autres qui meurent et que ça ne nous concerne pas.

Alors qu’on est tous mortels, les autres sont mortels, vous êtes mortels, moi je suis mortel, tout le monde est mortel. C’est-à-dire que qui que nous soyons, qu’on ait envie ou pas, quelle que soit notre race, nationalité, condition, milieu socioculturel, sexe, habitudes, gloire, notoriété, nos possessions, qui que l’on soit, de toutes façons, nous sommes tous mortels, c’est sûr.

Se rappeler

Il faut qu’on se rappelle seulement que nous sommes clairement mortels. Il faut s’en rappeler très souvent.

Se rappeler qu’on est dans ce corps, dans lequel on expérimente cette vie humaine, c’est une vie qu’on ne fait que traverser avec une somme d’expérience que l’on fait, tout ça, un jour, à un moment ou un autre, un moment qui est d’ailleurs complètement incertain, ce peut être même aujourd’hui, mais à un moment, tout ça va disparaitre.

Pourquoi s’inquiéter?

De toutes façons, y a pas à s’en faire, si y a une chose dont on peut être sûr, c’est ça, le temps va faire son œuvre, et il y a finalement juste une chose à faire, attendre, tranquillement, ça va arriver.

Je prends ça un peu sur le ton de la plaisanterie, parfois on se tracasse beaucoup avec certaines situations, avec des personnes avec qui on peut se trouver en conflit, on ne supporte plus, ne sait plus comment faire. Là aussi, simplement, il faut être patient, attendre, c’est tout !

A un moment ou à un autre, ça va s’arrêter, un jour vous serez débarrassé, soit parce que vous allez mourir, soit parce que votre ennemi va mourir, soit parce que la situation va mourir d’elle-même.

Il ne faut pas s’inquiéter, à un moment ou un autre, les choses s’arrêtent tout le temps.

Donc si vous ne voulez plus être distrait, si vous voulez vous libérer de la distraction, eh bien il y a juste une chose à faire, c’est à chaque heure par exemple, c’est-à-dire que là il est 14h, je vérifie, je suis vivant.
Et je l’apprécie pleinement.
Parce qu’il y a une heure c’était 13h, maintenant 14h. En une heure, combien de personnes sont mortes ? S’il y en a 200 000 sur 24h, ça fait plus 8000 personnes sur Terre qui, pendant cette heure écoulée, sont mortes. Ou presque 30 000, 40 000 personnes ont perdu quelqu’un de proche pendant l’heure qui vient de s’écouler. Pour nous, ce n’est pas le cas. A chaque moment.

La force des habitudes

Et à toute heure, on peut vérifier ça. On peut prendre une habitude, à toute heure, de revenir à l’essentiel, de vérifier qu’on est toujours vivant, et d’apprécier ça, d’avoir ce qu’on appelle de la gratitude pour ça.

Si vous êtes continuellement conscient, si par exemple vous arrivez à un moment où non seulement vous êtes conscient de ça chaque heure, plusieurs fois par heure, vous êtes plus ou moins continuellement conscient, eh bien vous devenez vivant et vous appréciez les choses qui vous sont offertes de vivre. Vous devenez vivant parce que vous le savez que vous êtes vivant, quand vous savez que vous êtes vivant, vous êtes conscient que vous êtes vivant.

Appréciez cette existence humaine

Quand vous savez que vous êtes mortel, vous êtes conscient que vous êtes mortel, tout ça va ensemble. Et ça vous amène aussi à prendre conscience de votre dimension spirituelle, de comprendre que l’existence humaine est brève, on peut l’allonger un peu avec la pratique du yoga, mais de toutes façons à un moment ou un autre on va mourir, et si on est conscient de ça, à toute heure, à chaque minute, à chaque moment, eh bien dès qu’il se passe quelque chose dans notre vie, dès qu’on a un petit tourment, on se rappelle de ça, je suis mortel, je peux redevenir conscient et à tout moment aujourd’hui, être dans l’expérience du moment.
Et apprécier pleinement le fait d’expérimenter ce qui m’est donné d’expérimenter en ce moment.

Simplement il faut être à l’aise avec ça. La mort fait partie de la vie. Et ça peut nous amener aussi à nous questionner sur qui on est, au-delà de cette dimension physique, qui suis-je ?

Poussière d’étoile

Et j’avais un maître spirituel qui avait énoncé cette phrase et qui m’avait dit « vous êtes un agrégat de poussière d’étoile, vous êtes une poussière formée d’étoiles, qu’est-ce que vous craignez ? » Tout ça pour dire qu’évidemment nous, avec notre mode de perception, on perçoit ça comme solide, on le voit comme solide, définitif, ayant une existence propre, un caractère unique, mais en fait tout ça est en mouvement, il y a quelque chose qui va bien au-delà de cette apparence physique et temporaire, il y a quelque chose qui anime ça, qui fait qu’à un moment donné ça prend forme, il y a une certaine densité qui se forme, ça se réorganise d’une manière différente, à un moment donné ça s’arrête, on devient autre chose.

On n’est qu’un agrégat de poussière d’étoile, c’est tout.

Prendre conscience que ça nous amène à prendre conscience au-delà de cette dimension physique qu’il y a un mystère de la vie qu’il est intéressant d’explorer, avoir encore une fois une démarche spirituelle.

Aller plus loin…

Si vous voulez aller plus loin, bien sûr, je vous encourage à participer au programme « 2 mois pour une vie nouvelle » en particulier et toutes les choses que vous pouvez découvrir et qui vous semblent intéressantes, soyez curieux, soyez chercheur de vérité, pour découvrir tout ce qu’il y a autour de tout ça.

Pour conclure, encore une fois, pour se libérer de la distraction, soyez conscient que vous êtes vivant. A tout moment. Et apprécier ce qui vous est donné, de vivre là, maintenant, sans vous laisser vous emporter de partout. Revenez à votre souffle.

J’espère que vous avez aimé cette vidéo. Si c’est le cas, cliquez sur J’aime.
A bientôt pour une prochaine vidéo. Au revoir mes amis !

Comment faire face à l’angoisse

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Quel rapport établir avec l’angoisse?

Elève : J’ai eu une semaine angoissée. Pas angoissante, mais angoissée. Je suppose que c’est normal.

François : C’est bon signe.

Elève : C’est désagréable.

Prendre soin de la douleur…

François : Parce que tu es habituée à voir ça comme ça. Et puis c’est normal, ça ne va pas changer comme ça non plus. Mais, tu peux prendre cette opportunité que ce soit là pour en prendre soin, même si ça fait mal. Au lieu de mettre le couvercle dessus et d’échapper à ça, en allant passer des coups de fils à Pierre-Paul-Jacques, etc., en allant allumer la télévision pour échapper à ça et avoir le mental occupé par autre chose, ou quoi que ce soit d’autre que tu pourrais faire comme on fait tous tout le temps pour mettre le couvercle sur nos émotions, eh bien au contraire, il faut prendre l’opportunité quand c’est là pour rester avec ça et, pour la première fois, pour prendre soin de ça.
Pour prendre soin de cette douleur qui est là à ce moment là, de cette angoisse, et la regarder attentivement, parce que tu as beaucoup à apprendre de tout ça, on a beaucoup à apprendre de toutes les émotions en les observant.

Parce que sans les observer, comment on va apprendre à les connaître, les comprendre ? Ce n’est pas possible. Et si on veut les aimer, pour en prendre soin, et les transformer, on a besoin de les comprendre, de les connaître. On a besoin de s’arrêter, de les regarder, de leur parler avec beaucoup de tendresse.

La maman et son bébé

Quand vous avez, par exemple, une maman dont le bébé est en train de pleurer, qu’est-ce qu’elle fait ? Elle lui met un gros scotch sur la bouche et se dit qu’il pourra toujours respirer par le nez mais au moins je l’entendrai pas ? Est-ce qu’elle fait comme ça une maman ?

Elle va l’entendre son bébé, elle va le laisser pleurer. Elle ne va pas non plus le laisser et sortir faire du shopping parce que pour l’instant elle ne l’entendra pas.

Au contraire, elle va voir le bébé, le prendre dans ses bras, elle le berce, elle dit « mon bébé, maman est là, je t’aime ». Elle pratique vraiment ce regard profond, elle regarde son bébé, elle le rassure. Le bébé sent que la maman est calme, parce qu’elle est dans l’amour, elle est là, elle parle à son bébé, elle est entièrement là pour lui. A un point tel qu’à un moment donné, elle va se rendre compte de ce qui ne va pas chez lui. Peut-être qu’il a faim, qu’il faut changer la couche,  etc.

Et le bébé va se calmer. Et avec le temps, petit à petit, si c’était un bébé habitué à pleurer, avec une telle maman, il va finir par vivre dans une certaine sérénité ce bébé, parce qu’il sait que la maman est là.

Faites donc l’expérience!

Donc toi, invite la pleine conscience à prendre soin de ces émotions, de ces peurs, angoisses, de toutes ces formes de souffrance ou émotions plus ou moins dérangeantes.

Deviens une maman pour ces choses-là. Tout simplement.

Faites l’expérience, vous allez voir.

Le karma yoga: bases de compréhension

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La karma yoga: bases de compréhension

Première étape: ne pas nuire à autrui

On doit toujours avoir ça de présent à l’esprit de se dire « ce que je fais ça va m’apporter du bien », mais toujours se poser la question « est-ce que ce que je fais ne va pas nuire à qui que ce soit ? »

Donc déjà, basiquement, c’est ça le karma yoga. C’est déjà de se poser la question, dans tout ce qu’on fait, est-ce que ça va nuire à quelqu’un ?

Basiquement, c’est éviter de nuire à quelqu’un.

Après, une seconde étape, on peut poser une intention d’aller plus loin et de souhaiter le bien d’autrui. Et de poser des actes pour le bien d’autrui.

On peut le faire étape par étape le karma yoga.

Faire attention dans tout ce qu’on fait, est-ce que c’est pas de nature à nuire à quelqu’un, première étape.

Et quand ça c’est devenu une habitude, un automatisme, c’est intégré chez nous, c’est déjà superbe, c’est énorme. Parce qu’on est très peu à faire attention à ça. Déjà on se situe vraiment dans une proportion d’êtres humains vraiment purs, qui, d’une manière relative, ont acquis une certaine pureté, suffisante.
Que cette habitude soit intégrée, je fais attention à ne nuire à personne, ou je fais mon mieux, parce qu’indirectement on nuira toujours à des gens, mais on fait de notre mieux.

Deuxième étape: souhaiter le bonheur pour autrui

Une fois qu’on a avancé là dedans, oui, porter une attention particulière pour avoir des souhaits afin que chacun puisse expérimenter du bonheur dans sa vie, le plus souvent possible.

Même à un niveau plus avancé de pratique, on peut prendre comme support le fait de croiser chaque être humain que l’on croise, voire chaque animal, chaque être vivant, physiquement, qu’on peut appréhender avec nos yeux. Chaque fois qu’on en croise, on se tourne vers cet être intérieurement, et on se répète intérieurement, sincèrement, avec toute notre âme, on se répète « puisses-tu être heureux »

Et on fait comme ça, à chaque fois.

Après si on fait ça tout le temps, naturellement il va venir un moment où ça va être automatique, on va produire des actions positives. On tourne notre esprit de manière tellement positive pour souhaiter du bonheur à autrui qu’automatiquement on va avoir des pensées positives envers autrui. Automatiquement on va faire des choses positives pour autrui.

mon activité est-elle vraiment bénéfique pour autrui?

En même temps, même si on est un karma yogi, il faut faire attention à développer notre discernement parce que parfois on peut penser faire du bien aux gens, œuvrer pour leur bien, et sans vraiment s’en rendre compte parce qu’on n’a pas de discernement, on fait le contraire, on leur fait du mal. Il faut aussi savoir quand est-ce que ce n’est pas approprié ce qu’on va faire.

Dit aussi d’une manière simple, par exemple Mère Teresa qui était un très grand karma yogi, elle disait « l’amour commence à la maison ». Souvent, on veut faire le bien autour de soi, on va distribuer des dons dans tel et tel organisme, où dès qu’il y a le Téléton, tout le monde se met à faire une promesse d’argent.

L’amour commence à la maison

Et puis on ne fait même pas attention à son conjoint.

Combien il y a de personnes qui vivent avec une femme qui est infirmière ou avocate ou n’importe quel autre métier. On vit ensemble avec cette personne, on dit qu’on aime cette personne, mais on échange tellement peu qu’on est incapable de se représenter quelle est sa vie 8 ou 10 heures par jour quand elle est au travail, déjà là on a un boulot à faire au niveau karma yoga.

Très basiquement, à la maison, avant de s’occuper de quoi que ce soit d’autre à côté, comment on peut faire le bien autour de soi à l’extérieur de sa maison si on ne le fait pas dans sa maison.

Chez soi aussi, le karma yoga, aussi, c’est pas partir de chez soi à toute vitesse le matin en disant « allez à ce soir chérie ! » sans dire au revoir. Le karma yoga c’est prendre sa chérie dans les bras, rester un petit moment uni en yoga, et puis dans ses sentiments on est là pour la personne, tu as besoin de tendresse, ma tendresse est là, et on le formalise.

C’est le début du karma yoga.

Combien de personnes ont des enfants, quand les enfants arrivent c’est nouveau, tout le monde s’émerveille, c’est des joujoux, on finit par se lasser et au bout de quelque mois déjà ça nous lasse. Même, au bout d’un moment on passe nos nerfs dessus, on les enferme, on les place devant la télévision pour ne pas les entendre, vivement qu’ils s’endorment.

Très vite on se lasse, on a déjà un gros boulot à faire à la maison pour la karma yoga.

Ce sont des choses basiques, parce que souvent, intellectuellement, ça nous réjouit tellement de dire qu’on pratique le yoga, qu’on est un yogi, yogini, etc.

Commencez par le début et faites-le bien!

Mais en fait c’est un piège. Déjà la base, on ne le fait pas souvent. C’est comme au sujet de la pratique spirituelle, une fois au cours d’une grande manifestation publique, parce que c’est comme ça que le dalaï-lama intervient, il y a toujours beaucoup de gens. A un moment, il avait parlé devant plusieurs milliers de personnes et il y a toujours un moment pour que des gens puissent poser des questions. Quelqu’un avait posé une question « quel conseil vous donneriez dalaï-lama pour bien pratiquer au quotidien ? ».
Il attendait une réponse très élaborée, intellectuelle avec peut être une recette miracle, etc.

Le dalaï-lama avait éclaté de rire comme toujours et avait répondu « vous savez, c’est pas compliqué, occupez vous d’abord d’une chose, pensez à ça, faites le bien, commencez par ça : bien manger, bien boire, bien dormir. Une fois que c’est fait, après on peut passer à autre chose. »

Voilà.

On cherche à faire des trucs, mais le basique on ne le fait pas.

C’est pour ça que dans le raja yoga on dit qu’il y a plusieurs étapes. A quoi ça sert de faire des mouvements si déjà on ne sait pas pourquoi on le fait. Si on le fait pour de la gym, c’est clair, on sait pourquoi on le fait, mais si on le fait pour être un yogi, ça veut dire quoi d’être un yogi ? C’est quoi le sens ? Si on a compris que le sens c’est qu’on a tous le droit au bonheur, qu’on est tous égaux devant ça, on a une responsabilité les uns vis-à-vis des autres, on doit être unis, et qu’avant de parler de l’union avec le divin, commençons par parler de cette union et donc avant de parler de mouvements, la première chose c’est de parler d’éthique et de discipline personnelle.

C’est la toute première chose et il faut s’attarder dessus.

Une condition préalable: une bonne santé physique!

Ensuite on peut s’occuper des pratiques physiques mais qu’on est conscient que là aussi c’est qu’un moyen pour maintenir le corps dans un bon état de santé. Parce que quand il est dans un bon état de santé il va être disponible beaucoup plus facilement pour les pratiques internes, les pratiques de concentration, méditatives.

Si on est très malade, on a 40°C de fièvre ou envie de vomir et que je vous dis de rester concentrer sur la flamme de la bougie pendant 3 minutes…c’est impossible.
Si on est en bonne santé, c’est beaucoup plus facile.

C’est tout par étape, il faut commencer dans le bon ordre, ne pas mettre la charrue avant les bœufs.

Le karma yoga et la connaissance

Le karma yoga, c’est comme toute chose, on peut philosopher et dire beaucoup de choses, encore une fois réjouissantes intellectuellement mais ça ne nous mène nulle part. Et même si on pouvait faire une conférence avec ça, des fois ça arrive, certains sont habiles pour parler, mais qui en fait ont zéro expérience.

Souvent ceux qui ont le plus d’expérience ne savent même pas parler. Parce qu’ils ne sont pas encombrés par ça.

Quand vous prenez les grands yogis qui ont passé parfois des années en retraite solitaire dans la nature, la montagne, sans croiser qui que ce soit, sans manger ni boire, étant en absorption méditative. Quand ils redescendent dans le monde, ils ne savent plus mettre un mot l’un devant l’autre. Ils bafouillent.

Certains vont penser « mais il n’a aucune connaissance ». Pourquoi ? Parce qu’on associe les connaissances au plan intellectuel. Ça n’a rien à voir. Si la connaissance était à relier au plan intellectuel ça ferait longtemps qu’on le saurait. On n’aurait plus de problèmes. Parce qu’il y en a des gens qui sont très développés intellectuellement.

A commencer par ceux qui nous dirigent. Est-ce qu’on n’a plus de problèmes pour autant ? Non. Simplement, ils ont zéro expérience.

Ou ils ont une expérience très limitée sur un plan très limité, sur le plan mondain. C’est quoi le monde par rapport à l’univers ? C’est rien du tout. Ils ne savent pas comment les choses fonctionnent de manière fondamentale.

Le dalaï-lama disait à ce sujet « si dans l’éducation on intégrait de manière systématique l’apprentissage correct de la méditation auprès des enfants dès le plus jeune âge, par exemple 8 ans, au point que dans notre éducation à tous ce soit intégré, il ne faudrait pas plus d’une génération pour qu’on vive dans un monde de paix et d’harmonie. »

Pas plus d’une génération. Vous vous rendez compte ?

Où est l’intelligence ? C’est intellectuel mais c’est pas ça l’intelligence.

Les connaissances intellectuelles c’est même pas un grain de sable dans ce qu’est le désert des connaissances. C’est rien du tout. Mais on se méprend. Pour nous, toute l’intelligence se situe au niveau intellectuel. C’est absolument pas ça.

Le karma yoga c’est chez soi, ceux qui sont là. Michael est là, moi je m’occupe de Michael. Je m’occupe pas de prétendre que je vais sauver le monde. Ça se décline naturellement. Si vraiment je mets toute mon âme, je dois la mettre au moment où je suis, au lieu où je me trouve, avec qui je me trouve.

Comment trouver le temps pour méditer?

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Relativiser permet de se raisonner

On sait tous que dans une journée on a 24 heures parce que c’est une fois par jour qu’on s’engage à faire une pratique d’une demi-heure. Une fois par jour, donc une fois par 24 heures.

Faisons le compte…

C’est 30 minutes sur 24 heures. Jusque là on me suit ? On est d’accord ?

30 minutes sur 24h, autrement dit c’est 0,5 sur 24, 1 sur 48, c’est en gros, 2 sur 100. C’est 2% du temps.

Parce que vous savez, il y a des choses qui nous aident, c’est la réflexion. Et la réflexion nous aide à nous raisonner.

Si on part de là et qu’on se représente ça et qu’on sait que ça fait 2% du temps c’est une première chose.

Après on peut, à partir de là, se poser différentes questions.

Quand on passe 98% de son temps à des activités ordinaires qui sont en lien juste avec cette vie, avec celle qu’on est en train de vivre là, de moi qui suis né, au 10 octobre 1970 par exemple, et qui va mourir, en juillet 2015, donc j’aurai vécu 80 ans comme ça.

D’habitude, 24 heures sur 24 je m’occupe de cette vie, de cet espace temps de 80 ans de vie humaine.

Donc je m’occupe de mon travail, de ma famille, de mes biens matériels, de tout un tas de choses, et ça, ce sont des choses qui, de toutes façons, au pire elles vont me quitter au moment où je vais mourir. Je ne vais pas emmener tout ça avec moi, toutes mes occupations quotidiennes.

Désormais pouvez-vous  faire cela?

D’habitude on passe 100% du temps pour ça, mais aujourd’hui, on peut avoir le choix, si on souhaite, c’est encore une fois une recommandation et pas une obligation, on peut avoir le choix et prendre cette décision de se dire bon, je peux mettre 2% du temps pour mon âme.

C’est-à-dire cette dimension de mon être qui a toujours été là, depuis le début des temps sans commencement. Cette dimension de mon être qui sera toujours là. Sachant qu’il n’y a pas de fin des temps.

Que représente cette vie humaine?

Et que ces 80 ans, ces 100 ans de vie humaine, de cette présente vie, c’est même pas un grain de sable dans tous les déserts réunis, c’est rien du tout, c’est dérisoire. Tellement dérisoire que même quand on prend ce mot « dérisoire », on se dit qu’il n’existe pas d’adjectif qualificatif suffisant pour dire à quel point ça l’est, dérisoire.

Est-ce raisonnable?

Est-ce raisonnable de se dire je n’ai pas le temps ? Ce qui est déraisonnable c’est de passer 100% de son temps à quelque chose d’aussi dérisoire ! C’est pas déraisonnable du tout de relier 2% pour s’occuper de sa dimension éternelle non ?

Donc ça, c’est du raisonnement, c’est se raisonner.

D’accord ? Après, on peut prendre ça par un autre bout et réfléchir, et se demander, avec une totale honnêteté : est-ce que d’habitude je ne perds pas au moins une demi-heure de mon temps par jour à des choses futiles qui ne m’apportent rien, ou des choses pas bonnes pour mon développement ?

Je pense que si on est honnête, on trouvera toujours au moins une demi heure de son temps où on fait des choses qui ne servent à rien, et parfois nous qui nous dessert.

Pourquoi?

A partir de là, quelle est la conclusion ? On en a parlé tout à l’heure.

Revenez à l’essentiel, toujours la même chose. C’est quoi la conclusion ? Quelqu’un a une idée ?

Elève : Savoir pourquoi on fait les choses.

François : Voilà. Savoir pourquoi on fait les choses. Si on ne sait pas pourquoi, on est dans cette situation.

Si on sait pourquoi, la question ne se pose même pas, c’est réglé, d’emblée.

Imprimez ça, parce que vous voyez, Julie elle a réagi. Mais c’était pas évident, parce que c’est pas imprimé encore. Imprimez-le, là, maintenant.

Pourquoi. Imprimez ce mot là dans votre tête, de manière définitive.

Pourquoi je fais les choses ?

Ça va être une longue question l’histoire de comment trouver les 33 minutes. C’est une longue question.

Imprimez « pourquoi ».

Hatha yoga – règle n°8: la relaxation – yoga Lyon

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La porte d’entrée: La relaxation

Bonjour mes amis, François, expert de yoga et méditation.

Je voulais vous exposer aujourd’hui la règle 8 pour faire suite à ce qu’on a déjà vu et vous parler de l’un de ces 5 grands principes du yoga, c’est la relaxation, sans laquelle il n’est pas du tout possible de rentrer dans cette expérience que vous propose de vivre le yoga.

La relaxation on dit que c’est la porte d’entrée du yoga.

La relaxation initiale

Elle doit être là tout le temps mais particulièrement en début de cours pour faire la transition entre la vie extérieure et la séance proprement dite.

La relaxation entre les postures

Entre les postures parce qu’on sollicite certaines parties du corps puis d’autres donc il faut que la circulation sanguine se renormalise pour qu’il n’y ait pas d’appels de sang dans tous les sens et qu’on puisse profiter pleinement de chaque posture, l’une après l’autre, pour tirer tous les bienfaits de chaque posture, c’es nécessaire d’observer un temps de relaxation entre chaque posture.

La relaxation finale

Et, il y a un temps de relaxation spécifiquement à la fin de la séance, c’est souhaitable de consacrer au moins 10 minutes à la fin de la séance, voire un quart d’heure, pour vraiment laisser l’énergie circuler librement, c’est-à-dire on tout un tas de barrages énergétiques qui existent habituellement, là l’énergie peut circuler de manière réellement libre et fluide, mais encore faut-il lui laisser cette possibilité.

Donc ce temps de relaxation il est fait pour ça, on se détend encore plus profondément et on intègre tous les bienfaits de la séance.

Explications

La relaxation c’est aussi quelque chose de très important. Ce que je veux dire c’est que quand on arrive au début la séance il faut arriver à l’heure pour pouvoir faire correctement cette relaxation initiale.
Entre les postures il faut vraiment entrer dans la relaxation, se détendre complètement, détendre le corps et le mental, pour vraiment laisser la circulation sanguine se faire normalement.

Il ne s’agit pas d’être distrait et de se dire qu’en attendant l’autre posture on va pouvoir penser à autre chose ou discuter avec quelqu’un. Pas du tout.

Et la relaxation finale c’est très important aussi, alors là pour certaines personnes, je connais certaines personnes qui font leur séance, qui zappent la relaxation finale, qui vont vite se changer et qui partent à leurs occupations quotidiennes, c’est vraiment dommage, on perd beaucoup des bénéfices que la séance est censée nous apporter, il faut vraiment respecter ce temps aussi.

En conclusion

Bien entendu, quand on parle de relaxation, cette relaxation est facilement induite aussi avec toutes ces notions qu’on a vues dans ces autres règles, c’est-à-dire le silence, l’acceptation, l’aisance, l’union, l’intériorisation, tout ça, ça marche ensemble en fin de compte.

Retenez le, c’est aussi un maître mot la relaxation, c’est très important, respectez tous les temps qui sont réservés spécifiquement pour ça.

Tenez compte de ça, c’est important.

Je vous retrouve très vite pour la prochaine vidéo, la 9e règle.
A très vite mes amis, au revoir !